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Taillis Pre
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Admirable vision de l'attente, d'un côté : sensibilité de reconnaître dans les pierres connues de la Cité éternelle une présence qui laisse stupéfait. Inquiétude dialectique, de l'autre : capacité de sentir surgir derrière soi un son, un bruit, la voix de qui l'habite et la colore d'une autre lumière. Jean-Pierre Sonnet recueille ces faits et écrit à partir d'eux, poussé par l'apparent arbitraire du pèlerin, exilé d'un monde dont il ne s'éloigne pas. Le nom de Rome lui sert de carte d'orientation au long de nuits solitaires, à l'occasion de promenades extasiées vers de nouvelles formes de stupeur. Parce que Rome est profonde, jamais le poète, dans la désillusion ou dans la peine, ne s'abandonne à ses rues sans en recevoir un réconfort, dans la perception d'irréelles épiphanies, dans l'écoute des chants d'une église, ou encore dans l'effleurement d'autres vies.
Ses vers conservent, je le sais, la saveur caractéristique de la Bible, particulièrement celle en langue hébraïque. Le rappelle l'incipit en caractères carrés au début de chaque poème. L'Écriture est son véritable moyen de transport ; elle lui permet d'identifier un visage dans la foule, d'entendre des statues qui parlent depuis leur exil de marbre.
Carlo Arbarello.
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Stèles est un des quelques recueils laissés inédits par François Jacqmin. Datant du milieu des années quatre-vingts, il est l'aboutissement d'un processus d'écriture qui plonge ses racines dans la réflexion et le travail que le poète a longtemps consacrés à la question de l'Être. La récurrence des thèmes obsessionnels de Jacqmin - l'être, le néant, la vérité, le verbe, l'évidence, l'unité, l'existence, la logique ou la pensée - montre une tension avec la démarche philosophique qui relève surtout d'une défiance à l'égard de toute démarche intellectuelle.
Chaque poème est une énigme, une impasse, une nécessité qui ne dissimule que partiellement la douleur de l'homme et sa présence intime, mais qui redit la tâche fondamentale du poète : se rendre solidaire de l'univers en en prolongeant la beauté.
Dans Stèles, la nature aphoristique du poème chez François Jacqmin atteint une limite rarement dépassée : chaque texte s'ouvre sur un abîme d'évidence.
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Ce livre écrit sous forme de poésie libre est d'abord une quête intérieure, un questionnement sur l'être et soi-même. Un long cheminement à partir de peu de mots, oserait-on dire en compagnie du silence.
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Ce qui vieillit sur la patience des fruits verts
Béatrice Libert
- Taillis Pre
- 13 Février 2018
- 9782874501296
« C'est dans le puits humain que l'écriture plonge ou prend racine, et c'est de ce puits qu'elle tente de s'approcher toujours plus près pour en faire remonter les substances ou substrats qui rendent humain ou débêtissent un siècle en chute libre. L'écriture permet de déplier un paysage mental à la fois singulier et universel dans le sens où elle cherche à révéler un fond commun entre soucis du quotidien, aspirations les plus hautes, bien-être et harmonie entrevus ».
Nelly Carnet, Le Temporel.
« Au moyen d'un rien, un brin d'herbe suffit, Béatrice Libert réveille cette complicité au monde qui n'est pas toujours un accord, mais un cri quelquefois même discordant ».
Jean-Marie Corbusier, Le Journal des Poètes.
« De recueil en recueil, le combat intérieur s'approfondit, nourrit les images et le langage, nous parle toujours plus fort, dans la complicité et l'émotion partagée ».
Jean Joubert, L'heure blanche.
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Un auteur qui se place face aux poètes: leurs attitudes, leurs bassesses, les retours d'ascenseurs, les prix, etc.
Un livre incendiaire dans lequel la dérision n'est pas exclue."soir après soir ils couvrent les étagères de leurs spirales imparfaites tant il est vrai que ce petit monde de papier ne tourne pas rond".
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La plume du peintre
Pascale Auraix-Jonchière
- Taillis Pre
- Les Contemporains
- 22 Mai 2023
- 9782874502071
Ce livre en forme de quête interroge le visage du père mort dans l'espoir d'accéder aux secrets de l'enfant et de l'homme qu'il fut, d'un espace l'autre, entre sols et arbres, souffle - d'aile ou de vent - et poussière de houille.
C'est un tombeau dont la clè est une plume. Elle signe une passion d'homme et un parcours d'âme. -
La fleur jaune, recueil de poèmes d'un auteur reconnu dans le monde Littérature Jeunesse.
Ce livre, s'il est destiné aux adultes, l'est également aux adolescents. Une poésie simple, que l'on pourrait ranger dans le voisinage de Jacques Prévert.
A mettre entre toutes les mains! Un étonnement devant les choses de la vie ou les objets. -
Casimir Prat se saisit du mythe d'Antigone et tisse sa filiation (la sienne et celle du mythe) avec quelques femmes d'écriture qui toutes ont dit non et l'ont payé de leurs vies, celles à travers qui il a appris à voir, "les grandes transparentes" pour féminiser l'image lumineuse de Benjamin Péret.
(Extrait de la préface, signée Philippe-Marie Bernadou) -
Jean-Pierre Sonnet, jésuite et professeur à l'Université grégorienne ù il enseigne l'exégèse, livre ici un recueil de petites proses poétiques.
Homo Sapiens est toujours un revenant. Il l'est dans ces textes, où il pointe la tête, fait signe de la main, partage le secret d'une vie précaire et endurante. Tel un maître de sagesse, il enseigne: en chacun se répète l'histoire de l'espèce. -
« L'aura, selon Michel Bréal, le fondateur de la sémantique, désigne cet effet de halo qui entoure le sens obvie des mots. Un peu comme les harmoniques qui se développent autour du son musical, les termes qu'on utilise et qui renvoient de prime abord à l'un ou l'autre élément du réel s'enrichissent d'une sorte d'irisation, qui les auréole.
Béatrice Libert a donc bien choisi son titre. Chacun de ses poèmes à forme brève est un petit bijou sorti de l'athanor ».
Pierre Somville.
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Recueil de poèmes par l'une des grandes figures de la poésie argentine contemporaine, Paulina Vinderman (traduction de Jacques Ancet).
Ecriture à la fois précise et évasive, visionnaire et méditative.
Un voyage vers un centre obscur où l'on croise Le Caravage ou les peintures du Paléolithique. -
Derniers Feux sur terre affirme la force du désir et de l'amour que le temps qui passe ne saurait anéantir. Ce long poème raconte la passion du vieux capitaine Nobody pour une jeune femme qui restera pourtant insaisissable. Liliane Wouters exhausse ici un paradigme humain fondamental : malgré l'âge et la dégradation du corps, le désir demeure car il n'a pas d'âge. À condition du moins que cet être ait vécu et se risque toujours à vivre :
Je jure, oui je jure en écrivant ces lignes que vous lirez bientôt lorsque m'aura fait signe le dernier visiteur dont quelquefois je sens l'haleine accélérer la course de mon sang je jure, oui je jure avoir été vivant Ce poème, par son style sans détour qui va directement au coeur du sujet, n'est pas sans évoquer la Ballade de la geôle de Reading de Wilde. La condition humaine, à travers l'impossible et le déchirement, garde en elle le grand rêve d'amour que la poésie, mystérieusement, réalise.
Philippe Lekeuche.
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La littérature a toujours été attentive à l'évolution technologique. La révolution de l'informatique, de la cybernétique de la médecine, des sciences du vivant, de la physique et des technologies industrielles, de la robotique et de I intelligence artificielle a ouvert un champ d'investigations presque illimité tandis que les réseaux dits « sociaux » ou l'industrie pornographique fonctionnent sur le mode des machines cel.bata.res, dont le sculpteur dadaïste Marcel Duchamp fut le précurseur.
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« Un jour de mai, sans que je m'y attende, ce poème est venu. Puis, en novembre, il repartit. Il m'avait visité, me rendant plus lucide, ouvert à l'essence de la vie. Ce n'est pas moi qui pensais, c'était lui. Il me parla, me dicta ses strophes et je ne pus que les écrire. Ce fut profond labeur. Après cela, les jours revinrent, avec leur éternisation. »
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Olga Votsi, née en 1922 cr morte en 1998, poète, essayiste et traductrice, a cté, de manière singulière, une aventurière de l'esprit. Immergée dans le monde, arpentant avec ardeur les chemins de la terre, elle a écrit une oeuvre humaniste, habitée d une vibrante vie intérieure en constant dialogue avec l'extérieur, une oeuvre en quête d'absolu. Dans son ample langage se mêlent les figures de l'hellénisme, les symboles bibliques et les métaphores de la modernité.
Lire Olga Votsi, c'est traverser des pays à la fois familiers et étrangers. De son oeuvre s'élève, originale, unique, une parole poétique profondément métaphysique qui résonne jusqu'au seuil du XXIe siècle.
Bernard Grasset, extrait de la postface.
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Les jours déclinants de l'automne déroulent le fil d'une vie. En réponse aux ancêtres dont l'appel se fait de plus en plus pressant, le poète questionne les brutalités de l'Histoire auxquelles font écho les brisures de l'enfance.
Puis vient l'hiver. La saison du dépouillement, le retour à la part humble des choses.
Seul reste un désir, transmettre la lampe de la vie.
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Auteur en quête d'une réflexion intérieure sur le sens de la vie et de ce qui l'entoure.
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La poésie d'Éric Brogniet compte au nombre des tentatives les plus concertées pour tirer la démarche créatrice de ses vains labyrinthes narcissiques en nous désignant, dans la fragilité, un lieu lucide où vivre, c'est-à-dire aimer, penser et mourir, dans le peu de liberté qui nous est octroyé. Car le poète sait bien que l'honneur poétique véritable ne connut jamais d'autre chemin ni d'autre but.
- Christophe Van Rossom
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Quarante petites proses pour entrer dans Jérusalem: longer ses murailles, compter ses tours, passer par ses portes. Et découvrir la vérité du verset: "Mais on peut dire de Sion: en elle, tout homme est né" (Psaume 87,5).
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Petites proses poétiques abordant les grandes questions humaines: vie, mort, amour, réel, etc.
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Poésie dans la lignée de du Bouchet et des poètes dits "minimalistes".
Poésie faite d'intériorité, en quête d'essentiel, de silence, de rigueur.
Poésie de l'intime. -
Surréaliste belge, Havrenne fut, entre autres, membre de Cobra et du Daily Bul. Ce volume rassemble tous les écrits conservés de Havrenne: ouvrages publiés, parutions en revues et inédits. Ecriture riche et multiple, aphorismes pertinents. Le tout marqué par le surréalisme belge dont il fut l'un des membres surréalistes en Hainaut, avec Achille Chavée, le musicien André Souris, etc.
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texte où pensée philosophique et poésie font bon ménage.L'autrice ayant longtemps été responsable du Musée juif de Paris, il n'est pas étonnant de retrouver ici aux textes sacrés. Références nombreuses à Qohélet, au Cantique des cantiques, à la Genèse, à la Torah, etc.