Un aperçu de la diaspora franco-indienne issue des comptoirs de 1850 à nos jours, à travers la vie du père du narrateur, de Pondichéry, en passant par le Vietnam, le Cambodge, la Métropole et enfin la Réunion. Il jouera un rôle trouble durant la guerre d'Indochine dont il gardera un traumatisme profond, traumatisme qui rejaillira en écho quarante ans plus tard chez le narrateur. Ils trouveront malgré tout chacun une forme de résilience dans l'environnement de La Réunion.
L'histoire de cette femme peut nous apparaitre sans relief.
Un accident en mer, un grand vide dans sa mémoire...
Un quotidien ordinaire et peu exaltant auprès d'un mari semblant pourtant faire l'impossible pour la rendre heureuse.
La curiosité de Léna pourrait lui coûter très cher.
Notre héroïne, fragile et sensible, va se révéler être une tout autre personne.
Après une existence bien réglée et plutôt solitaire, Félix Raminet, professeur de Droit, tout juste retraité, vient d'obtenir brillamment son permis de conduire. Follement épris de liberté, il saute dans sa voiture neuve et quitte Paris pour Saint-Malo. Le Destin l'attend sur une aire d'autoroute : Jane, une jeune Américaine, généreuse, libre de corps et d'esprit, va changer irrémédiablement le cours de sa vie.
Les Histoires d'Adèle d'ici et d'ailleurs I est un recueil de quatorze nouvelles qui racontent les aventures et les rencontres d'une voyageuse. Elles entraînent le lecteur vers la réalité de mondes très différents, d'hommes et de femmes hanté-e-s par le désir de vivre, des Etats-Unis au Myanmar, en passant par le Mexique, l'Algérie, l'Inde, le Congo, la Syrie et ailleurs.
« L'autre côté du fleuve », c'est la rive guyanaise de l'Oyapock, c'est ce sentiment étrange qui fait qu'on croit toujours que l'herbe est plus verte dans le pré du voisin.
C'est cette force qui pousse des hommes et des femmes à rechercher ailleurs une vie meilleure. Ils laissent une vie de misère pour un espoir qui s'avère souvent illusoire.
L'action se passe au début des années 2000, dans un village clandestin situé sur un affluent de la Mana. Nous sommes à la veille d'une opération de gendarmerie. Vasco, petit patron orpailleur, vient au village chercher un mécanicien, car son chantier est arrêté. Ses moteurs l'ont lâché deux jours après que Chapado a tenté de les réparer. Les deux hommes se rencontrent et cela se passe très mal. Chapado promet de se venger.
Vasco profite de son séjour pour tenter de séduire Angela dont il est amoureux depuis longtemps. Il est interrompu par Linda, prostituée, qui est amoureuse du jeune homme. Malgré les arguments convaincants de la jeune femme, il réussit à l'écarter en lui avouant qu'il est venu pour une autre. Linda lui promet qu'il finira par l'aimer.
Début de l'acte IV, un coup de fusil claque dans la nuit. Chapado sort du carbet de Vasco, le fusil à la main...
Une autobiographie ? un peu !
Un récit ? un peu aussi !
Un regard ? Parfois !
Une analyse ? Quelque peu !
Un recueil ? Certainement !
Un hommage ? Bien plus...
Ce livre de vie n'est ni plus, ni moins que la trace de mon passage dans cet univers fait de camions rouges...
Le monde des sapeurs-pompiers qui m'a fait grandir et à qui je dois ces rencontres avec mon père, mes pairs, mes repères. Ceux qui ont marqué ma vie professionnelle et personnelle et qui m'ont permis de pouvoir écrire ce livre aujourd'hui et tourner ma page de vie...
Un témoignage rendu à ces femmes et à ces hommes d'honneur, mais aussi à ma profession et ce après plus de 53 années passées en son sein. Son histoire, à travers la mienne, son évolution et son avenir, le tout sous le joug de mon regard d'auteur...
Un hommage rendu aux soldats du feu, à celles et ceux qui honorent notre corporation !!!
After a somewhat cloistered, morally upright existence and a life devoted to legal matters, Félix Raminet, at the age of 66, achieves a lifelong ambition in passing his driving test, and immediately embarks upon the ultimate quest for liberty, a 300km drive from Paris to the seaside town of Saint-Malo. His meeting with Jane, a generous, free-spirited, young American at a gas station will irremediably change the course of his existence.
Je suis gynécologue-obstétricienne. Je viens de fêter mes quarante ans. Les vacances d'été touchent à leur fin. Un soir où je palpe machinalement mon sein gauche, je sens comme un petit grain de riz sous mes doigts. Insignifiant. Un kyste, certainement. Par acquit de conscience, je passe une échographie. Puis une biopsie, le 11 septembre. Le verdict tombe aussitôt, c'est un cancer ! Un cancer infiltrant. Alors, tout s'enchaîne : examens complémentaires, qui mettent au jour un deuxième foyer cancéreux ; exérèse des tumeurs et des ganglions ; ablation du sein ; chimiothérapie ; radiothérapie ; hormonothérapie ; reconstruction mammaire. Très vite, je retire ma blouse blanche. Découvrant l'envers du décor, je pose un regard de soignée sur le monde soignant que je croyais connaître. Je supporte la lourdeur des traitements. Courageusement ? non, je descends au fond du puits. Je suis morte. Le cancer relève de la bombe atomique. Quiconque ne l'a pas vécu dans sa chair ne peut jauger la violence de la déflagration qui se produit chez le sujet malade. Puis, un jour, la vie reprend... Lentement.
Ce livre qui demeure une fiction, retrace les péripéties vécues par un ambassadeur en poste à St Domingue. Alexandre, partagé entre ses convictions profondes et son esprit intègre, se débat dans les arcanes de la politique politicienne.
Dans le décor paradisiaque de cette île tropicale, les personnages vivent sentiments, passions et aventures extrêmes.
L'auteur vous propose à l'intérieur de ce roman un mixte entre imaginaire et réalité propre à faire perdre au lecteur ses véritables repères.
Ce roman établi d'après des faits réels, retrace un épisode de la vie d'Alexandre Lacaze, qui après le décès de sa nouvelle compagne décide de partir sur les traces du premier âge de sa vie d'homme et d'officier autour du monde. Il sera entraîné malgré lui à côtoyer ce que Madagascar offre à ses visiteurs de plus magnifique comme de plus noir.
Du trafic de pierres précieuses, à celui des êtres humains pour alimenter les banques clandestines de vente d'organes, nous sommes plongés dans une histoire rocambolesque qui s'est malheureusement produite avec plus de sauvagerie encore que n'ose vous la conter l'auteur.
Les marins Français qui ont fait escale à Diego Suarez jadis, comme ceux qui plus récemment ont séjourné à Nosy-Be, retrouverons dans ce livre tous leurs repères, qu'il s'agisse des paysages, de leur plage favorite ou des gargotes où ils ont pris une T.H.B. en compagnie de Fripouille la lémurienne dans les Sakalaves.
Tonga Soa à Dago l'île rouge !
Assaâd, après avoir pris la difficile décision de quitter Alep en Syrie, échoue sur une plage grecque. En Espagne, Isabel et Alexandra sauvent Hafed, le chasseur de nuages. Aïssa, la très jeune congolaise, va être mariée à un vieux de 30 ans. Janice a ses raisons de fuir l'Erythrée. Yuliya dirige les répétitions du Théâtre indépendant de Biélorussie par skype. Ils ont tous en commun une vie de réfugié sauf Arezu de Téhéran et Camille la parisienne.
Mélissa Prudent est née près de Régina en Guyane. C'est une jeune femme d'une quarantaine d'années. « Fanm dibout », Poteau mitan de sa famille, elle a derrière elle une vie difficile pleine de déboires et d'expériences fâcheuses.
Daniel Lambert est né près de Grenoble. C'est un homme mûr d'une cinquantaine d'années. Il a déjà derrière lui une longue vie ordinaire. Le drame qui va frapper à sa porte va l'emporter dans un tourbillon inattendu.
Ces deux existences n'étaient pas faites pour se rencontrer.
Mais le hasard fit bien les choses...
Malgré cela, le destin, le hasard, l'amour, la vie tout simplement, va se charger de beaucoup les bousculer. Leur histoire, c'est un peu comme la théorie des dominos à l'envers. Au lieu de se faire tomber, ils s'entraident pour se relever et pour reconstruire, ensemble, ailleurs, autre chose...
Avril 1997. Antoine Salve, pédopsychiatre spécialiste de l'autisme, disparaît mystérieusement en mer, au large des côtes landaises. Que s'est-il passé ? Qu'a-t-il découvert dans le fonctionnement de l'hôpital auquel il avait voué sa vie ? Ce drame va bouleverser l'existence de tous ceux qui sont liés de près ou de loin à cette affaire. En particulier celle de Lisa, la femme qui l'a aimé toute sa vie en secret.
Avril 2017, Camille, la fille d'Antoine Salve est victime d'un terrible accident sur une petite route de Touraine qui mène au domicile de l'ancien patron de son père, l'éminent professeur Louis Ledulie.
Coïncidence troublante ! qu'allait-elle faire là bas ?
Cet accident va faire resurgir les démons qui hantent tous les témoins d'une affaire vieille de vingt ans. Troubles et passions vont éclater au grand jour.
Inspiré d'un fait divers paru dans la presse tourangelle, le roman se situe entre Tours et les Landes. Certains noms de lieux et d'institutions ont été changés, excepté ceux des villes qui situent géographiquement le récit.
Estelle, assistante de direction dans un laboratoire français, filiale d'un groupe américain, se réveille un matin dans un corps qui n'est pas le sien. Petit à petit, des souvenirs lui reviennent et elle s'habitue à sa nouvelle apparence. Au cours d'un congrès médical à Caracas, elle fait la connaissance de deux chercheurs vénézueliens. Ils ont découvert une plante vieille de plusieurs millions d'années, la Pangémia ou plante-mère, qui pourra dépolluer la planète et les fonds marins. Ils vont apprendre à la jeune femme ce qui lui est arrivé et la sauver. Ces Veilleurs luttent contre une mystérieuse organisation qui veut s'approprier les cerveaux humains et réduire en esclavage une partie de l'humanité. Leur bataille ne fait que commencer.
Bruxelles, début de l'année 2004 : un grand élargissement de l'UE va avoir lieu au printemps, l'adoption de la constitution européenne va être célébrée en automne, et la fameuse directive Bolkestein va être publiée en fin de journée. Le succès est à l'oeuvre, il est attendu. Sa clé ? La langue de travail : le novespéranto. Il électrise les réunions, il inspire les législations. Un nouveau commissaire s'apprête à le parler. Il vient d'être nommé. Il quitte la clémence du climat finistérien pour la pression barométrique bruxelloise, et il participe à sa première réunion de travail. Grâce à ses mémoires, nous assistons enfin à la construction européenne vue, expliquée et commentée depuis la salle de réunion de la Commission. Elles nous rendent témoin de confraternités, de brainstormings, d'une confrontation avec le Désamour Démocratique et même d'une révélation sur le sort de l'homme européen en ce début de siècle. Car faire l'Europe est tout sauf une « cosa mentale », comme on dit en Bretagne. Le corps est en jeu. Celui de l'auteur des mémoires comme celui de ses voisins de table. Une possession les anime, le novespéranto les vitalise. Aussi, tantôt à fleur de peau, tantôt didactiques, ces mémoires nous invitent à vivre à bien des égards une réunion initiatique.
Du Moyen-Age à nos jours, de belles rencontres avec des personnages historiques ou anonymes, se retrouvant parfois au hasard des époques, dans des aventures véridiques ou imaginaires.
Pour la France, la Seconde Guerre Mondiale aura fait 541 000 morts, pour l'Union Soviétique 21 000 000 de morts, pour les États-Unis 418 500 morts, pour l'Afrique 140 000 morts et pour le Reich allemand 9 128 000... Environ 60 millions de militaires et de civils périront dans cette guerre, soit 2,5 % de la population mondiale de l'époque !
Je pense à toutes ces femmes et tous ces hommes, qui avaient une vingtaine d'années à cette époque ; ils rigolaient avec la vie alors que le danger était à leur pied. Quand je pense au nombre de jeunes qui ont disparu pour cette liberté collective, j'ai une admiration sans borne. Ils avaient un objectif commun, défendre la Liberté de pensée, d'écrire, de manifester, de conscience, de mouvement...
Et pour conclure, je citerai Marcel Lefèvre, pilote de l'escadrille Normandie-Niemen mort au combat, dans le ciel de Prusse Orientale :
« Je suis exilé et condamné à mort dans mon pays par un régime fasciste. Il serait de la plus absurde hérésie que je ne sois pas un combattant pour l'humanité. »
C'est l'histoire de Claudia, ma merveilleuse grand-mère. Elle était née en 1880, dans un petit village du Beaujolais. Veuve à deux reprises, elle traversa les deux guerres et éleva six enfants en travaillant dix heures par jour comme ouvrière tisseuse, à une époque où les aides sociales n'existaient pas. Belle et intelligente, elle aurait pu prétendre à un meilleur destin. Ce témoignage évoque sa vie et celle de ses enfants. Je l'ai voulu plein d'amour, mais aussi marqué par les moments de joie ou de tristesse qui ont accompagné chacune de leurs existences.
Évolution des pensées pendant le confinement, constats, bribes d'actualités, réflexions et propositions de solutions, éléments pour un processus de transition. Au coeur, il y a une réflexion sur les valeurs de l'espèce humaine, reliantes, individuelles. Des objectifs de sortie de la crise en découlent. Les projections utopiques sont des fenêtres ouvertes sur un futur potentiel. Des poésies et dessins, proposent un regard onirique à coups de bec.
Il était une fois un bien joli pays. Il y faisait chaud, il y faisait beau, et la vie y paraissait idyllique. Mais le bonheur semble avoir oublié une grande maison aux volets bleus. L'occupante des lieux, madame S., va bientôt mourir et Lila, sa fille, en est accablée. Le récit, inspiré de l'univers du conte, guide alors le lecteur à travers les méandres des pensées de Lila. Nous apprenons ainsi que cette contrée est loin d'être parfaite : nous rencontrons Jo, le frère de Lila, qui s'accommode des injustices qui ont cours sur sa terre natale, mais aussi d'autres femmes, résignées à leur sort.
Le jour des funérailles de sa mère, Lila découvre une lettre que celle-ci lui a écrite. Que contient cette lettre ? Que va devenir Lila, maintenant que la seule personne qui la comprenait est partie ?
Je suis né sous X. J'ai été abandonné, battu et violé durant mon enfance. Je veux témoigner pour que toutes les victimes puissent engager des poursuites contre leurs bourreaux. À ce jour, j'ai cinquante ans et me retrouve seul. J'ai fait le choix de programmer ma mort.
Des situations les plus banales aux rares et marquantes, le corps a souvent pour seule réponse les pleurs. Ce modeste lien entre ces récits serait platement artificiel s'il n'émanait d'un intérêt sincère pour cette manifestation ordinaire d'une émotion. La pleurote, qui frôle le néologisme, est le point de départ de cette suite d'expériences vécues ou fantasmées qui ont jalonné l'essentiel de mes années. Toute ressemblance avec des situations similaires est volontaire. On pleure souvent quand on ne trouve pas les mots, j'ai tenté les mots pour éloigner les pleurs.
Recueil de fables dont certaines ont déjà été publiées dans « Contes et fables de Provence ou d'ailleurs » de Georges Guigou aux éditions du Net et d'autres plus récentes, plus spécialement destiné aux jeunes lecteurs.
Charles Baudelaire écrivait dans l'une des préfaces des Fleurs du Mal « ... que la poésie se rattache aux arts de la peinture »
Je crois que la peinture et la poésie sont intimement liées.
Aux teintes primaires, le rouge, le bleu et le jaune, on peut associer les termes, sang, ciel, safran.
J'ai donc réuni une trentaine de poèmes en trois chapitres le bleu, le jaune et le rouge...