A l'aube de la réforme de la structure de nos enseignements et du passage au L-M-D (Licence, Mastère, Doctorat), il nous a paru utile de fournir à nos étudiants des outils adaptés à ces nouveaux modes de fonctionnement. Les rappels de cours et les exercices : Cet ouvrage suppose connus les éléments fondamentaux d'algèbre linéaire, et traite de la réduction des endomorphismes : après avoir traité les déterminants et les systèmes linéaires, nous concentrons notre propos sur la diagonalisation et la triangulation des matrices. Bien que le sujet ne soit plus au programme des classes préparatoires aux grandes écoles, nous terminons ce fascicule par la réduction de Jordan. Autant que faire ce peut, nous avons suivi le plan et adopté les notations de l'excellent livre d'Algèbre Linéaire de Joseph Grifone, (Éditions CÉPADUÈS). L'algèbre linéaire ayant une place prépondérante dans l'enseignement des mathématiques et dans les concours, cet ouvrage sera utile aux étudiants de L1, L2, L3, des Classes Préparatoires, mais aussi aux étudiants qui préparent le C.A.P.E.S. de Mathématiques. Chaque chapitre contient un rappel de cours complet et une liste d'exercices, chacun d'entre eux étant suivi d'une solution rédigée avec soin. Les exercices choisis reviennent immanquablement, sous une forme ou une autre, dans l'épreuve d'algèbre des examens et des concours.
Une méthode ... vers l'auto-formation : Classés dans chaque section par ordre de difficulté croissante, les exercices permettront au lecteur de tester son niveau et sa progression. Les rappels de cours viennent en appui de ce dispositif. S'ils ne remplacent évidemment pas un cours complet d'algèbre linéaire, ils servent de référence systématique dans les solutions des exercices. De ce fait, le lecteur peut acquérir de façon autonome les bases des connaissances indispensables à, la poursuite de ses études. Si le sujet le passionne, (ce qui est le but de notre entreprise), il aura tout loisir de l'approfondir. Une touche d'histoire : Rémi Morvan a agrémenté le texte de pages historiques, qui retracent en quelques lignes l'évolution des concepts introduits dans le cours et les exercices. Les Auteurs.
L'image parlerait-elle directement à l'imaginaireoe Ou la fascination qu'elle exerce ne vient-elle pas de ce qu'elle n'est justement ni tout à fait naturelle, ni tout à fait symbolique mais directement en prise avec le sémantiqueoe Comment le détour pictural s'exprime-t-il ? Chacun des six auteurs s'attache ainsi à se demander dans quelle mesure les textes « changent l'image qui les traverse en discours ».
L'heure est au dérèglement de la nature. Au-delà de l'épuisement de la biodiversité, du réchauffement climatique et de l'appauvrissement des ressources, les années 1990 voient émerger un nouveau concept : la " prolifération " du vivant. Ce concept modifie le statut des espèces : tantôt nobles tantôt indésirables, tantôt " manne " tantôt " ennemies ", tantôt autochtones tantôt allochtones. C'est à travers bestiaires (lapins, goélands, criquets, éphémères, chenilles) et herbiers (algue, jussie, vase, prunus) que se déclinent ces " proliférantes natures ". Elles font l'objet de controverses entre experts, agriculteurs, aménageurs et usagers. Elles deviennent un véritable enjeu de société et nous invitent à relire notre histoire de la nature, tant d'un point de vue savant et politique que d'un point de vue vernaculaire. Ancrées dans le mythe du jardin d'Eden, ces " invasions biologiques " disent les paradoxes, si ce n'est les limites, de la gestion du vivant. Au moment où les dispositifs techniques d'exploitation de la nature sont en perte de vitesse tout en demeurant les fondements inébranlables de la société occidentale, l'homme semble être à la recherche d'un réenchantement du monde. Face à ces " invasives ", les imaginaires contemporains oscillent entre espoirs et doutes, rêves et peurs. Ce numéro envisage successivement les taxonomies, controverses et mythologies engendrées par une nature qui nous échappe.