Ils sont de retour. Encore mieux habillés, encore plus déconnectés. Mais attention : « Tu crois que je suis à côté de la plaque mais ce n'est pas toi qui décides où est la plaque » ! Les poètes du hors-sol. Les timbrés du premier rang des défilés de mode. Tout un monde souvent parisien, toujours à la pointe, jamais épuisés. Loïc Prigent revient avec le dernier bulletin de santé de ses petits camarades du monde de la mode.
Diagnostic : - Des gens avec un bon sens hors du commun : « Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge. » - Des gens qui connaissent très bien les maux des autres : « Elle a une allergie à la simplicité. » - Des gens qui savent éviter les obstacles avec simplicité : « Je file à mon déjeuner au Ritz. Je vous laisse gérer la crise, je reviens vers 16 h. » - Des gens qui n'ont pas le temps : « J'avais tellement faim j'ai oublié d'instagrammer mon repas. » - Des gens compréhensifs : « En tout cas on apprécie tous que tu attendes le soir pour pleurer. C'est un super progrès. » Et, quoiqu'en en dise ou en pense, des gens qui ne se font pas d'illusions : « Tu es belle. - Tu ne dis ça que quand je porte mon sac Chanel. » Après le succès de « J'adore la mode mais c'est tout ce que je déteste », le nouveau livre du Chamfort (Nicolas) de la frivolité en temps de crise.
Voici les saisons de couture de Loïc Prigent. Depuis 2011, celui qui est le plus influent documentariste de la mode tient un compte twitter (@LoicPrigent) qui fait grincer des dents tout le milieu de la mode et rire tous les autres (et parfois le milieu lui-même). Laissant ses oreilles traîner dans les défilés et les studios, il y recueille les bons mots, les rosseries, les énormités, les béatitudes et les coups de griffe des participants de ce petit cercle qui gouverne le goût du monde entier. Mannequins ? Attachés de presse ? Créateurs ? Qui parle ? Ecoutez-les, orchestrés par Loïc Prigent, porte-voix de cette nouvelle comédie humaine. Il y invente un nouveau genre littéraire : le pépiement.
« Ne pleure pas. Pense à ton maquillage. » « - C'était bien ton dîner?
- J'ai dit que des trucs que j'avais déjà dits et écouté que des conversations que j'avais déjà entendues. » « - Quel jour on est ?
- Mais comment veux tu que je le sache ? » « J'ai tellement faim, je pourrais manger. » A coup sûr, le livre le plus drôle des années 10. Et, qui sait, le plus poétique ?
Le livre est le choix des meilleures phrases de ces cinq années, auxquelles Loïc Prigent a ajouté un grand nombre d'inédits.
Voici une étonnante bibliothèque. Clémentine Mélois y pastiche par l'image les classiques de la littérature. Lirons-nous aujourd'hui Maudit Bic, d'Herman Melville, ou Père et Gay, de Léon Tolstoï ? Au fait, quel philosophe a-t-il écrit le Crépuscule des idoles des jeunes ? Pour décrypter les anagrammes, contrepèteries, homophonies, permutations et autres astuces de ces cent titres, on passera de la culture classique à la culture populaire, puisant dans des souvenirs de lectures, de chansons, de publicités ou de films.
Attention : ceci n'est PAS un livre pour enfants !Avis à tous les parents exténués par leurs adorables bambins refusant de s'endormir le soir : ce livre d'une « délicieuse obscénité » (Newsweek) est fait pour vous.Dodo fait le tigre au coeur de la jungle immense.Du haut de son arbre, même le moineau se tait.Ton doudou, tu peux te le mettre où je pense.Fais pas chier.
Ferme les yeux. Fous-moi la paix.Qui n'a jamais rêvé de troquer les mièvreries des comptines enfantines pour une berceuse un peu moins hypocrite et un peu plus proche de la réalité ? Qui n'a jamais rêvé de laisser libre cours à son exaspération face à une progéniture rétive au sommeil ? Vous n'avez jamais osé parler ainsi à votre enfant ? Les auteurs de ce jouissif détournement de la littérature jeunesse l'ont fait pour vous.Ce qui n'était au départ qu'une pochade, imaginée par un jeune papa au bord de la crise de nerfs, s'est transformé en un véritable phénomène de société aux États-Unis : Dors et fais pas chier, non content de devenir le best-seller le plus inat-tendu de l'année (450 000 exemplaires vendus en 2 mois), a déclenché une déferlante de réactions et de débats dont toute la presse (New York Times, New Yorker, Washington Post, et en France, avant même sa parution, Courrier International, Rue89, Le Monde.) s'est fait l'écho.
Est-il permis de rire d'une tragédie ? Pour Clémentine Mélois, la réponse est oui. Pendant les deux mois du confinement entraîné par le Covid-19, au jour le jour, elle a fixé en images pleines d'humour et de poésie ses réactions face à l'actualité baroque de ce moment qui s'est cru scientifique.
Fameuse pour ses irrésistibles détournements de couvertures des classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014), la plasticienne et écrivaine nous livre une chronique irrésistible. On y rencontrera, entre autres, un Laurent Delahousse en détresse capillaire, un paquet de chewing-gums goût chloroquine, un ticket de concert pour assister au discours télévisé d'Emmanuel Macron ou un vinyle du célèbre Alain Gestes Barrière...
Drôle et décalé, inquiet et parfois mordant, tendre et toujours désopilant, ce Bon pour un jour de légèreté nous rappelle que l'humour est la meilleure façon de rapprocher les êtres humains en ne mettant à distance que l'angoisse !
Valérie Lemercier a enfin accepté de rassembler en un volume les textes de ses spectacles, qui furent tous de grands succès : au Splendid (septembre 1989 - juin 1990) ; au Théâtre de Paris (septembre 1995 - mai 1996) ; aux Folies Bergères (septembre 2000 - avril) ; au Palace (octobre 2008).
Une suite de saynètes, sketches, échanges silencieux ou comiques, exercices de styles, portraits, monologues, situations où Valérie Lemercier révèle son incroyable talent d'auteur dans la continuité. Elle regarde le monde comme personne, saisissant les corps, les vêtements, les attitudes. Elle écoute et restitue les voix (depuis "36.15 j'existe", dans les années 1990 au célèbre "cours de danse", repris à chaque spectacle), les intonations, les tics. Elle se moque, imite, dialogue, et il nous semble la voir ou l'entendre à chaque page : c'est elle et ce sont ses personnages, certains inconnus, d'autres reconnaissables. Il y en a même de légendaires. Et ces personnages, c'est nous, c'est notre histoire.
A chaque page les sentiments se mêlent, les âges de la vie, la douceur et la dureté, la tristesse, la joie, les secrets, les chansons, la danse, les excès ou l'audace : le lecteur oublie la scène mais s'y retrouve avec "Valérie" - une traversée que vous n'oublierez pas.
Il suffit de parcourir la presse anglaise. rares sont les jours où on ne reste pas pantois à la lecture d'un fait divers ou d'un compte-rendu dont le surréalisme serait tout à fait hilarant s'il ne reflétait la dérive de toute une société dans tous les domaines. ce livre, en forme de "sottisier" constitué à partir d'articles de journaux, offre donc un panorama de "la folie ordinaire" des anglais dont le comportement, décidément, ne cesse de nous étonner. quelques exemples : une monarchie dont les héritiers mettent au point l'adultère par téléphone. une eglise dont certains prêtres avouent qu'ils ne croient pas en dieu. un gouvernement qui prône le retour aux valeurs victoriennes tandis qu'on surprend secrétaires d'etat pantalons aux chevilles, et députés en porte-jarretelles. et gare ! la pieuvre aux multiples tentacules qu'est "le politically correct" veille ; attention : ne plus fêter noël ou pâques serait une insulte aux adeptes des autre religions, ou si vous êtes un homme, proposer à une femme d'aller au cinéma serait un viol mental... !