«En 1983, Yann a partagé son rêve avec 50 millions de Noah, et c'est le plus important pour lui.Lui, l'héritier d'Arthur Ashe, qui sait trop l'impact que peut avoir un tel moment sur un gamin.Lui, le métis que ses potes appellent Bamboul', qui reçoit des lettres racistes et qui devient le symbole d'une nation autour duquel les Français vont se rassembler.Lui, le leader d'un tennis français qui n'avait pas gagné depuis Marcel Bernard en 1946, et qui n'a toujours pas gagné de Grand Chelem chez les hommes depuis. C'était il y a quarante ans. Et c'était tout sauf un accident.»Le dimanche 5 juin 1983, Yannick Noah remporte la finale de Roland-Garros en battant Mats Wilander sur le court central. À l'occasion de ce quarantième anniversaire, il revient, avec Antoine Benneteau, sur les coulisses et les personnages de cet âge d'or du tennis.
Le récit inédit de la première ascension du Gasherbrum IV en 1958. Un inédit de l'immense alpiniste italien.
En août 1958, Walter Bonatti signe avec Carlo Mauri une ascension légendaire au Pakistan. Le Gasherbrum IV, 7 925 mètres ! Quelques mètres lui manquent pour se placer dans la fameuse liste de quatorze 8 000, mais les alpinistes savent que cette montagne-là n'a aucune voie facile. Sa difficulté sidérante la place au-dessus de la plupart des autres. Pour Bonatti, l'ascension est un exorcisme, quatre ans après l'expérience traumatisante vécue sur le K2, tout proche, où ses compagnons l'avaient abandonné une nuit en pleine tempête.
Si cette ascension magistrale, que personne ne parviendra à répéter pendant presque trente ans, était passée presque inaperçue, c'est en partie parce que Bonatti avait été empêché de publier son récit, comme les contrats d'édition le stipulaient souvent à l'époque.
Dix ans après la mort de ce géant de l'alpinisme, son récit inédit a été retrouvé dans les archives du musée de la Montagne, à Turin. L'auteur de À mes montagnes s'y exprime d'une plume intense, où les sentiments et l'action s'épaulent mutuellement pour créer un récit captivant. Qui n'a pas pris une ride.
L'homme est discret, secret même, mais c'est un héros. Il a été le premier à atteindre les pôles Nord et Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser, sans l'aide de quiconque, l'océan Arctique et le continent antarctique.
En parfait conquérant de l'inutile, il a, dans le sillage de ses compatriotes norvégiens Fridtjof Nansen ou Roald Amundsen, bousculé les obstacles glacés les plus infranchissables.
Il est l'explorateur polaire contemporain le plus authentique qui soit, selon Jean-Louis Étienne. Compagnon d'expédition de Mike Horn, son exact contraire, il a fait sienne la volonté de préférer la vérité au spectaculaire, l'épure au superlatif.
Depuis peu, l'infatigable explorateur s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde afin de témoigner de leur inquiétante dégradation.
Ce livre entend rendre hommage à un esthète qui considère les étendues glacées comme des vigies d'exception et milite pour leur indispensable sauvegarde.
Il a gravi cinq fois de suite en courant les deux premiers étages de la tour Eiffel, descendu sans corde des échelles d'acier sur 250 mètres, survécu à l'aiguille du Midi par l'intervention d'une providentielle main au cul, hurlé de peur dans la vallée d'Aoste, relu Tolkien, Lionel Terray, Mary Shelley et les mangas d'Akira Toriyama, et surtout... appris le maniement du piolet afin d'aller danser sur des arêtes de 40 centimètres de large, avec 2 000 mètres de vide de chaque côté.
Plutôt branché bouquins que bouquetins, Richard Gaitet n'avait aucune expérience de la montagne. Novice attentif à la parole du guide le plus romanesque qui soit (René Ghilini, vainqueur de l'Annapurna et chasseur de cristaux), il relate cette authentique première ascension du mont Blanc par un blond à lunettes déséquilibré qui, au cours de son voyage, réapprit à marcher.
?Un grand du trail se livre avec sincérité sur sa passion, intacte depuis bientôt deux décennies. Un parcours exemplaire et une source d'inspiration.
Mes courses, mes aventures, mes engagements...
Un grand de l'ultra-trail partage sa passion. Elle prend sa source dès l'enfance dans une famille sportive, au pied des montagnes.
À chaque étape de sa vie et de ses courses, François D'Haene s'interroge sur ce qui lui a permis de garder le goût de courir longtemps, très longtemps, et d'accéder aux plus beaux des podiums, de l'utmb à la Diagonale des Fous en passant par la Hardrock ou le mont Fuji. C'est un plaidoyer pour l'équilibre d'une vie où la course jamais ne détruit les bonheurs quotidiens, ceux de la famille, de la fidélité en amitié, du travail de la vigne, du plaisir des longues sorties improvisées en montagne et du ski-alpinisme en hiver. Une réflexion nourrie par près de deux décennies de pratique, où les amateurs trouveront une foule de conseils pour vivre longtemps leur passion de la course d'endurance.
Eric Orton, rendu célèbre par Christopher McDougall dans le best-seller Born to run, partage dans ce livre très pratique de précieux programmes illustrés par des photos et des graphiques, qui raviront les passionnés de trail et de course à pied. Un véritable manuel de l'endurance.
Eric Orton est connu pour ses performances de coureur et ses programmes d'entraînement physique qu'il a élevés au rang de philosophie appliquée à la course à pied. Ancien directeur du Centre des sciences de la santé de l'université du Colorado, il explore les champs du possible du corps humain qu'il croit infinis. En véritable coach, il sait tirer le meilleur de chacun.
Après être parvenue à s'extraire de la secte où elle a grandi, c'est l'homme qu'elle aime qui meurt brutalement. Comment survivre à ce nouveau drame ? À une connaissance qui lui propose de traverser le Canada en pédalant, elle s'entend répondre : " Le Canada ? Pourquoi pas le monde ? Et pourquoi pas seule ? " Huit mois d'entraînement lui suffisent, alors qu'elle n'avait aucune expérience sportive, pour se lancer dans l'aventure.
En 152 jours, elle parcourt près de 30 000 kilomètres, traversant quatre continents : de l'arc alpin à l'Amérique des petites villes et des grandes montagnes, des étendues désertiques de l'Australie aux forêts tropicales de l'Asie du Sud-Est et aux plaines turques. Elle a subi d'innombrables pannes, les agressions de poursuivants hostiles, la souffrance physique, la maladie. Mais lorsqu'elle franchit la ligne d'arrivée, Juliana Buhring a officiellement battu le record du tour du monde à vélo et prouvé qu'il n'y a pas de personnes extraordinaires. Juste des personnes ordinaires qui décident d'accomplir des choses extraordinaires.
Découvrez les 60 Tours de France de Raymond Poulidor !
Avec la collaboration de Serge Laget, journaliste-écrivain, prix Blondin, et Jean-Paul Vespini, journaliste de sport, lauréat du prix Pierre-Chany, Raymond Poulidor avait raconté en 2013 les Tours de France de 1962 à 2012, Tours qu'il avait suivis sans en manquer un seul ! Quatorze en tant que coureur - l'une des carrières les plus longues sur le Tour - et trente-six en tant que commentateur et membre de la caravane du Tour de France.
Dans ce nouvel ouvrage, en complément des 50 éditions déjà relatées, ses deux co-auteurs font le récit des Tours de France de 2013 à 2022.
Pour ce faire, ils s'appuient sur le témoignage de ceux qui étaient aux côtés de Poupou dans la voiture publicitaire de LCL sur la grande Boucle de 2013 à 2019, sans oublier ses amis, son entourage, etc.
Plus de 60 Tours de France sont ainsi racontés dans une version augmentée et actualisée du livre de mémoires de Raymond Poulidor.
Un grand récit d'aventure, où tout est vrai, et un plaidoyer convaincant pour une philosophie qui a fait de nombreux adeptes dans le monde : la course minimaliste.
Pourquoi Christopher McDougall a-t-il mal aux pieds quand il court ? Pour répondre à cette entêtante question, l'auteur - journaliste et coureur de longues distances - part à la recherche d'une tribu légendaire et d'un mystérieux Caballo blanco, dans les replis inaccessibles des Copper Canyons, au Mexique. Sous la menace de narco trafiquants, au coeur de reliefs verti gineux où se blottissent des villages invisibles, l'auteur va rencontrer la tribu des Tarahumaras, et surtout découvrir un mode de vie qui révolutionnera le monde de la course à pied.
Formidable récit d'aventure, où tout est vrai, Born to run nous embarque dans un tourbillon de rencontres avec des personnages capables de parcourir 200 kilomètres sous 50 °C dans la Vallée de la Mort ou à plus de 4 000 mètres dans les montagnes du Colorado. En racontant quelques-unes des plus incroyables courses d'" ultra " de la planète, l'auteur nous plonge aux limites de l'endurance humaine, dans un plaidoyer convaincant pour une philosophie du dépouillement :
La course minimaliste.
Ce Dictionnaire amoureux contient à la fois de l'amour, des souvenirs, des admirations et des regrets. Il est la mémoire de ceux qui s'intéressent au football, et l'attendent tous les 4 ans, comme de ceux qui ne s'y intéressent pas, mais se souviennent être descendus dans la rue. Parce que la Coupe du monde est ce qu'il restera de ce jeu quand nous aurons oublié tout le reste.
Arpenter amoureusement la Coupe du monde, c'est plonger au coeur de la mythologie du football et de notre mémoire collective. On dit Coupe du monde, il n'est jamais nécessaire de préciser " de football ", et cette évidence en majesté, qui tient à l'antériorité comme à l'audience planétaire, oblige les autres sports à se décliner.
La Coupe du monde aura bientôt 100 ans et elle s'étend sur deux siècles qu'elle a participé à raconter. Elle ne s'est jamais écartée des tremblements ni de la marche du monde, visitant l'Italie de Mussolini en 1934, l'Argentin des généraux en 1978 ou la Russie de Poutine en 2018, refondant l'idée de la nation allemande avec le Miracle de Berne en 1954, affichant la force d'une France métissée en 1998.
Elle a essaimé des épopées collectives qui ont parfois reposé sur la victoire (le Brésil de 1970) mais parfois sur un esthétisme de la défaite (les Pays-Bas de 1974, la France et le Brésil de 1982) : Séville reste un nom de code et une douleur française. La Coupe du monde, aussi, surtout, a fixé les admirations sur quelques Dieux du stade et quelques héros de tragédie. Elle a fait de Pelé un roi, de Cruyff un prince, de Maradona un diable avec la main de Dieu, de Zidane une icône retirée sur un coup de tête. La Coupe du monde a fait le sport, le football et ses personnages. Elle est la première à être entrée dans le salon, en noir et blanc puis en couleurs.
Sept ans seulement après s'être mis à courir, Mathieu Blanchard est devenu l'une des stars mondiales des courses d'endurance en montagne. Son rêve : remporter l'Ultra-Trail du Mont-Blanc (UTMB), une boucle de 172 kilomètres et 10 000 mètres de dénivelé positif autour du géant des Alpes.Tout au long de sa préparation pour l'édition 2022, l'ultra-traileur de 35 ans, passionné de nature et d'aventures, raconte ce qui l'a convaincu de quitter sa carrière toute tracée d'ingénieur pour mettre la course à pied au centre de son existence. Au point d'accomplir cette épreuve mythique en un temps record, et de rivaliser avec Kilian Jornet.Avec une sensibilité aiguisée, Mathieu Blanchard se livre sur sa reconversion délicate et ses blessures intimes, sa capacité à en faire des forces pour atteindre ses objectifs, vivre mieux et plus fort, à sa manière. Son témoignage est un récit de sport autant qu'une quête d'émotions et de sens, qui résonne en chacun d'entre nous.
Le 3 juin 2017, Alex Honnold a gravi les 900 mètres verticaux d'El Capitan en solo intégral. Le film Free Solo, Oscar 2019 du meilleur documentaire, a donné à cet exploit un retentissement mondial. Le jeune Californien dévoile ce projet fou, auquel personne n'osait croire - un voyage intérieur à la rencontre du vide, culminant avec le récit haletant des 3 h 56 qui ont marqué l'histoire de l'escalade. Solo intégral est un livre à deux voix : Alex raconte ses souvenirs, la naissance de son ambition et ses ascensions avec un art consommé du suspense. Il se dévoile avec sincérité : timide mais solide, passionné, capable d'affronter le risque et d'en parler avec un égal sang-froid. L'écrivain David Roberts a, lui, décrypté son jeu « radical » : « L'enjeu est ultime : tomber, c'est mourir. »
Novembre 2021 : trois Ukrainiens se dressent au sommet de l'Annapurna III. Mikhaïl Fomine, Nikita Balabanov et Slava Polezhayko viennent de réussir une ascension historique, quinze journées d'escalade éprouvantes et risquées pour venir à bout d'un des « derniers grands problèmes » de l'Himalaya : une arête magnifique et interminable qui résistait depuis quarante ans à toutes les tentatives. À peine rentrés au pays, ils sont confrontés à l'impensable : la tentative de l'invasion de leur pays par l'armée russe. L'expédition a reçu le Prix spécial du jury aux Piolets d'Or 2022.
Conrad Anker, mentor des alpinistes contemporains (il est « capitaine » du team North Face) signe une préface qui donne la mesure de cet exploit.
Et pourquoi pas ?
Pourquoi pas ne pas traverser l'Atlantique, dans les deux sens, aller et retour, seul sur un canot de huit mètres ?
Quand la tempête le renverse, le malmène, commence à le noyer, Guirec Soudée, sait juste qu'à 28 ans on n'a pas l'âge pour mourir, que comme d'habitude il s'en sortira. Il rit même. Il imagine sa famille et ses amis pleurant son décès, sans corps pour faire le deuil, devant la petite église de Plougrescant, et lui se pointant au large entre ses cailloux des côtes du Nord, criant, riant, stop, je suis vivant...
Guirec ose tout. Il n'avait quasiment jamais ramé avant de s'élancer.
Et si c'était là la vraie aventure : se jeter dans l'inconnu sans savoir ? Dans une société qui proscrit la prise de risque, qui prétend qu'il n'y a plus de terres inconnues, il réhabilite l'audace, il redessine des routes.
Guirec Soudée ose tout.
Il s'était déjà jeté dans un tour du monde, de cinq ans, sans jamais avoir navigué en haute-mer, récupérant une poule à bord car c'est quand même plus rigolo, se laissant enfermer quelques mois par la banquise car tout est bon à essayer.
Il se jettera bientôt sur le Vendée Globe, le mythique, tour du monde en solitaire, sur un énorme bateau de 18 mètres de long, lui qui n'a jamais encore jamais dompté un bateau de course, qui n'est même jamais monté dessus.
Il s'est donc jeté dans cette double transatlantique à la rame, dans l'incertitude et le risque.
Guirec Soudée, le petit illien aux pieds nus, vit sur une île de trois hectares, inaccessible la moitié du temps.
Vivre sur une île ouvre-t-il des horizons ?
Quand on est encore dans la vingtaine, on ne sait pas forcément pourquoi on fait les choses.
Tout au long de sa double traversée, confronté à la solitude, Guirec va s'interroger sur lui-même et sur le monde, dénicher des réponses qui valent pour lui et pour tout le monde. Il est question de rapprochement profond avec la nature, de renoncement à tuer la dorade venue l'accompagner, alors que la faim de frais le tiraille. Il est question de s'éloigner d'une civilisation qui ne prend pas le temps de vivre l'essentiel, esclave de l'horloge. Il est question de temps de lecture, et de rencontre avec des grands hommes, avec des guides qu'il serait bon de réhabiliter. Il est question surtout d'audace, de ne pas être spectateur de sa propre vie, d'invitation à tout un chacun.
Guirec Soudée a bien disparu des radars et des satellites plusieurs jours. Même Thomas Pesquet l'a cherché de là-haut, dans l'espace. Mais bien sûr il est rentré, pour bientôt repartir, délesté de quatorze kilos mais tant enrichi. 74 jours à l'aller, 107 jours au retour.
« Dans les pas de Zohre, je marche sur les traces de mon père. Je ne me fraie pas seulement un chemin dans la montagne, je descends et je remonte le long d'un fil ténu. Je dévale derrière Zohre et je le cherche lui. Mon père.
Il est venu par ici, dans les montagnes du nord de l'Iran. Il descendait du Trône de Salomon, la neige couvrait tous ces versants. C'était en 1956, il avait 27 ans, il brassait la neige.
Plus tard, je suis née. Il s'appelait Émile, on l'appelait Milou, je m'appelle Émilie. Il m'a appelée Émilie.
Cela fait trente ans qu'il n'est plus de ce monde et je marche sur ses traces sous les pas de Zohre. J'ai fouillé ses papiers, ses pitons, j'ai interrogé ses témoins, sa jeunesse, je questionne mes souvenirs, mon enfance, je le cherche sur la montagne et dans ma mémoire. »
À la fin des années 1970, Simon McCartney, jeune grimpeur britannique brillant et fanfaron, écume les voies les plus dures des Alpes. Une rencontre dans un bar de Chamonix avec un virtuose californien, Jack Roberts, va changer sa vie - et manquer d'y mettre fin. Un lien se noue entre les deux hommes qui s'envolent pour l'Alaska. Pendant l'été 1978, ils réussissent la première ascension de la face nord du mont Huntington, une voie si dure qu'elle n'a jamais été répétée. Deux ans plus tard, ils tracent une voie de légende dans la face sud-ouest du Denali (ou McKinley), le plus haut sommet d'Amérique du Nord. Mais Simon passe tout près de la mort. Une vie plus tard, le hasard le remet face à ce passé refoulé. Dans ce récit, il revisite ces deux ascensions, à la recherche d'un lien perdu avec Jack. Et avec son propre passé.
Que faire quand on est une femme dotée de capacités physiques exceptionnelles et d'une volonté bien charpentée ? Grimper, toujours plus haut, toujours plus fort ! Que faire quand cette passion vous conduit dans un monde presque exclusivement masculin, celui des guides, des gendarmes, du secours en montagne, du groupe d'élite d'alpinisme de l'armée, et qu'on se heurte inlassablement au même plafond de verre ? Recommencer, encore et toujours, et donner une voix à sa colère.
Marion Poitevin est aujourd'hui secouriste en montagne et présidente de l'association « Lead the Climb », qui ouvre les portes de la haute montagne aux femmes. Elle prend la plume pour la première fois dans cette autobiographie saisissante.
Pour un tueur à gages, la réussite est toujours fatale. L'erreur aussi.
Un polar irrésistible au coeur des Alpes signée Peter D. Mason.
Son père était juge, il devient tueur à gages au nom de la Justice, là où le paternel a failli. Il aime la montagne, c'est en montagne qu'il choisit de faire son « travail ». Il y rencontre l'amour, et là, ça se corse.
Parti pour une expédition polar, Peter D. Mason a été rattrapé par l'humour et l'absurde. C'est caustique, drôle, très prenant. C'est un premier roman arrivé, comme on dit, « par la poste ». Un page turner.
L'auteur a fait ses armes à la fameuse Librairie des Alpes, à Paris. Son style est diablement efficace : il a le talent pour vous faire croire à l'improbable, le foutraque, l'impossible.
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
« Quand il a dû se retirer de son deuxième Vendée Globe, au large de la Nouvelle-Zélande, mon père, le navigateur Sébastien Destremau, a décidé de venir nous voir en Australie, mon frère jumeau et moi, pour fêter nos 18 ans. Trois ans qu'on ne l'avait pas vu. Quelques jours plus tôt, au téléphone, je l'ai mis au défi :
- Papa, est-ce que je peux ramener le bateau avec toi à Toulon ?
- Tu es tombée sur la tête ?
- Pas du tout. J'ai très envie de le faire.
Résultat : 68 jours au milieu des océans, seule avec mon père ! » Dans ce récit à deux voix, Jade, qui déteste la voile, raconte qu'elle a beaucoup pleuré. Elle a eu peur aussi, très peur, sur ce bateau ultra-rapide et dénué de tout confort. Elle nous parle surtout de ces jours suspendus, où, avec son père, ils ont enfin appris à se connaître. Aujourd'hui, ils aimeraient que parents et enfants sachent qu'il suffit parfois d'un moment privilégié, hors des habitudes - et pas nécessairement deux mois en mer... -, pour créer des liens plus forts que jamais.
Une vague de tendresse, de drôlerie et de complicité retrouvée.
Depuis le premier match de foot organisé devant quelques centaines de spectateurs dans le sud de Londres en 1870 jusqu'à la finale de la Coupe du monde à Saint-Denis en 1998, ce livre revisite l'histoire du monde en onze matchs... On y rencontrera un ambassadeur uruguayen et un ancien ouvrier du Forez, des commerçants enrichis de Calcutta et un capitaine de la police politique soviétique, mais aussi un poète italien iconoclaste et des prêtres catholiques vivant en Écosse.Toutes ces trajectoires footballistiques nous plongent au coeur de l'histoire mondiale d'un long XX? siècle, des décolonisations à la guerre froide, des phénomènes d'industrialisation à l'émergence du salariat, de la mondialisation à la sauce britannique aux affrontements généralisés des guerres mondiales. C'est sans doute ce qui explique la popularité du football:raconter son histoire nous ramène toujours à tout ce qui nous a faits tels que nous sommes.
Plus de 13 000 exemplaires vendus en grand format !Personnage culte du football mondial, Patrice Evra raconte pour la première fois, sans concessions et avec une totale sincérité, les dessous d'une carrière qui l'a vu porter 379 fois le maillot de Manchester United, 81 fois celui de l'équipe de France, et remporter notamment une Champions League, une Coupe du monde des clubs et cinq titres de champion d'Angleterre avant de triompher de nouveau avec la Juventus. Un palmarès étincelant, construit grâce à une détermination et une passion sans failles, qui ont eu raison de ce qu'il appelle lui-même « une fâcheuse tendance à s'attirer des ennuis » et qui ont fait de lui un héros à Manchester, sous les ordres de Sir Alex Ferguson et aux côtés de Cristiano Ronaldo, Wayne Rooney, Paul Scholes et Ryan Giggs. Charismatique, chambreur, jovial, impulsif, parfois incontrôlable, Patrice Evra n'esquive rien : les trafics de son enfance aux Ulis, les débuts difficiles en Italie avant de parvenir à s'imposer enfin à Nice et surtout à Monaco, l'altercation avec Luis Suarez, Knysna et son rôle de capitaine lors de la Coupe du monde 2010, le coup de pied donné à un supporter marseillais, mais aussi les démons intimes dont il a dû se libérer. En se dévoilant comme jamais, avec un courage qui force l'admiration, il emmène ainsi le lecteur là où peu d'autobiographies osent s'aventurer.
À Manchester avec Éric Cantona.C'est à Manchester qu'Éric Cantona a construit sa légende et est devenu, pour toujours, le King. Quatre fois champion d'Angleterre en cinq saisons, double vainqueur de la Cup, élu à deux reprises meilleur joueur du championnat, il sera même couronné « joueur du siècle » par les supporters des Reds en 2001. Canto à Manchester, c'est une succession de prouesses sur le terrain, mais aussi une attitude, un état d'esprit, un magnétisme qui fascinent le public, subjugué par ce personnage altier et mystérieux : en dehors du terrain, on connaît finalement très peu de choses d'Éric Cantona. Un homme, pourtant, l'a accompagné quasi quotidiennement tout au long des cinq années que Canto a passées à Manchester, de 1992 à 1997. Cet homme, c'est Claude Boli, frère de Basile et de Roger, ami intime de Cantona depuis que les deux garçons ont partagé un appartement à Auxerre, au début de la carrière du King, et parti entre-temps étudier l'histoire et la sociologie à l'université de Manchester. Dans le nord de l'Angleterre, l'étudiant et la star du foot vont partager leurs passions communes pour la littérature, le cinéma, la musique et bien sûr le football. Ils passent l'essentiel de leur temps libre ensemble, mangent ensemble, flânent ensemble dans les rues de la ville, vont ensemble à l'entraînement, apprennent même la trompette ensemble. Claude est là pour recueillir les confidences de Canto sur Manchester United, sur son coach Alex Ferguson, sur ses partenaires, les Giggs, Scholes, Beckham, sur l'équipe de France, sur la vie et le foot selon Canto, notamment au cours de l'épisode si singulier de sa suspension de neufs mois consécutifs à son high-kick sur un supporter de Crystal Palace. Un portrait sans précédent de Cantona le joueur, de Cantona l'homme et de Cantona l'ami, par l'un de ses plus proches confidents.
« Tu te souviens de mon idée folle ? Les chaussures de course japonaises ? Ça peut être énorme, Papa. Énorme ! »Fondateur de Nike, dont il fut le PDG de 1964 à 2004 puis le président du conseil d'administration jusqu'en 2016, Phil Knight, l'homme derrière le « swoosh », la virgule, est toujours resté dans l'ombre, et sa vie un mystère. Il raconte enfin son histoire dans une autobiographie surprenante, humble, sans concessions, drôle, inspirante, et qui passionnera aussi bien les amateurs de sport que ceux qui s'intéressent à l'économie, à l'entreprise et au management.
À peine sorti de sa business school, le jeune Phil a une vision : il lancera son entreprise, et importera aux États-Unis des chaussures de sport japonaises haut de gamme, mais à bas prix. Il emprunte pour cela 50 à son père. Cette première année, 1963, il vend pour 800 de chaussures, qu'il stocke dans le coffre de sa Plymouth Vaillant.
Aujourd'hui, le chiffre d'affaires annuel de Nike dépasse les 30 milliards de dollars. Nike est la référence ultime, la success-story qui inspire tous les start-upers, une marque mondiale dont le logo, le fameux « swoosh », symbole de grâce et de grandeur, est l'une des rares icones que l'on reconnaît aux quatre coins de la planète.