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Parascolaire
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Ils ont miraculeusement survécu au carnage de la Grande Guerre, aux horreurs des tranchées. Albert, un employé modeste qui a tout perdu, et Edouard, un artiste flamboyant devenu une « gueule cassée », comprennent vite pourtant que leur pays ne veut plus d'eux. Désarmés, condamnés à l'exclusion, mais refusant de céder au découragement et à l'amertume, les deux hommes que le destin a réunis imaginent alors une escroquerie d'une audace inouïe... Fresque d'une rare cruauté, remarquable par son architecture et sa puissance d'évocation, Au revoir là-haut est le grand roman de l'après-guerre de 14, de l'illusion de l'armistice, de l'État qui glorifie ses disparus et se débarrasse de vivants trop encombrants. Dans l'atmosphère crépusculaire des lendemains qui déchantent, peuplée de misérables pantins et de lâches reçus en héros, Pierre Lemaitre compose avec talent la grande tragédie de cette génération perdue.Prix Goncourt 2013
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Inconnu à cette adresse
Kathrine Kressmann Taylor
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 5 Mai 2004
- 9782253108269
Kressmann Taylor
Inconnu à cette adresse
1er août 1933. « Tu es un libéral, Martin. Tu vois les choses à long terme. Je sais que tu ne peux pas te laisser entraîner dans cette folie par un mouvement populaire qui, aussi fort soit-il, est foncièrement meurtrier. »
18 août 1933. « Tu dis que nous persécutons les libéraux, Max, que nous brûlons les livres. Tu devrais te réveiller : est-ce que le chirurgien qui enlève un cancer fait preuve de ce sentimentalisme niais ? Il taille dans le vif, sans états doeâme. Oui, nous sommes cruels. La naissance est un acte brutal ; notre re-naissance loeest aussi. »
1932. Martin Schulse, un Allemand, et Max Eisenstein, un Juif américain, sont marchands de tableaux en Californie. Ils sont aussi unis par des liens plus quoeaffectueux ? fraternels.
Le premier décide de rentrer en Allemagne. Coeest leur correspondance fictive entre 1932 et 1934 qui constitue ce livre, écrit par une Américaine en 1938, et salué à loeépoque, aux Etats-Unis, comme un chef-doeoeuvre. Incisif, court et au dénouement saisissant, ce livre capte loeHistoire avec justesse. Coeest un instantané, une photographie prise sur le vif qui décrit sans complaisance, ni didactisme forcené, une tragédie intime et collective, celle de loeAllemagne nazie.
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Sous le soleil de Satan
Georges Bernanos
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 11 Janvier 2012
- 9782253162889
En Artois, l'histoire de l'abbé Donissan, curé de campagne, qui tente de sauver Mouchette, la jeune meurtrière de son amant, de son désespoir et de la tentation du diable. Elle se tranchera la gorge, mais Donissan, dans sa fréquentation et sa résistance à Satan, aura trouvé l'étroit chemin de la sainteté.
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Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ce père divorcé pour emmener à Ouessant, contre leur gré, deux gamines qui fantasment sur le soleil algérien ? Dans sa vie, il est passé à côté de pas mal de choses : le Lyon de son enfance, son pays « d'avant », un amour de jeunesse, son ex-femme, et maintenant peut-être même ses adorables pestes de filles... Leur arrivée à Ouessant sous une pluie battante n'augure rien de bon. Mais il faut toujours compter sur la magie des îles... Débordant d'émotion, de tendresse, de drôlerie, le roman d'Azouz Begag, l'auteur du Gone de Chaâba, mêle à la mélancolie du gris de l'océan les accents ensoleillés de ses deux jeunes héroïnes dont la gouaille algéro-lyonnaise va s'avérer contagieuse.
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Patrick Cauvin Menteur Antoine Berthier a de l'imagination. Beaucoup. Et c'est bien utile quand l'existence, elle, est d'une affligeante banalité... Chez le médecin, où il attend avec anxiété des résultats d'analyses, il se repasse le film de ses plus beaux mensonges et des situations invraisemblables où ils l'ont entraîné. Comment, censé être parti en week-end avec une fiancée, il a dû passer trois jours à la cave. Comment il a été, plus tard, champion d'escrime ou auteur de «polars»...
Berthier, c'est un aventurier du bobard, un pro du boniment, un spécialiste de l'artifice. C'est nous, en somme. Il y a de la drôlerie et du pathétique dans ce portrait d'un mythomane ordinaire où Patrick Cauvin, prix des Maisons de la Presse 1990 pour Rue des Bons-Enfants, retrouve la veine de E=MC2, mon amour.
Ce petit livre est désopilant. Pas seulement parce que le refuge dans le mensonge est criant de vérité, mais aussi surtout parce que Patrick Cauvin nous rend la tendre ironie, la vraie musique des vies rêvées.
André Brincourt, Le Figaro littéraire.
Sans mentir, l'un des meilleurs livres d'un Cauvin au mieux de sa forme.
Jean David, VSD.