jean molveau
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Le ballon dirigeable fut le premier moyen de locomotion aérienne permettant de se déplacer, non plus au gré des vents, comme avec les montgolfières ou les « sphériques » à gaz, mais selon sa volonté. Cette indépendance, les chercheurs mirent un siècle à la conquérir. Elle s'affirma durant la seconde moitié du XIXe siècle avec le perfectionnement et l'allégement des moteurs. Le dirigeable, bien que demeurant fragile et imposant une infrastructure colossale, et malgré le risque inhérent à l'utilisation d'un gaz hautement inflammable (l'hydrogène, jusqu'à son remplacement par l'hélium plus coûteux), gagna ses lettres de noblesse. D'abord comme meurtrière arme de guerre, puis comme luxueux paquebot aérien. Antérieur à l'avion, il s'imposa pour les voyages au long cours, avant de péricliter, suite à la catastrophe de l'Hindenburg, en 1937, qui marqua durablement les esprits. Pourtant, il n'a jamais totalement disparu ; mieux, il semble devoir renaître aujourd'hui.
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Les géants du ciel : les ballons dirigeables, des precurseurs à la Seconde Guerre mondiale
Jean Bellis, Jean Molveau
- Idees Plus
- Plein Vol
- 25 Février 2022
- 9782374700595
L´aérostation a précédé l´aviation d´une dizaine de décennies ! C´est par le « plus léger que l´air », montgolfière et ballon à gaz, que l´homme a pu enfin survoler sa planète, à la fin du XVIIIe siècle. Son « aérostat », il lui a encore fallu une centaine d´années pour le perfectionner et lui permettre de vaincre les vents et d´atteindre une destination fixée à l´avance ! Et le dirigeable, malgré de douloureux et spectaculaires échecs, après avoir été une arme de destruction massive lors de la Première Guerre mondiale, a atteint son apogée avec les grands transatlantiques volants des années 1930. Par le biais d´un choix représentatif de ces machines volantes, c´est l´histoire de cette aventure humaine et technologique qui est ici racontée en détail par le dessin et par le texte.
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1783 ! 1783 marque une rupture dans le continuum de l'évolution de l'humanité, pratiquement au même titre que l'apparition de la roue quelque 5 300 ans auparavant. Cette année-là, l'homme concrétise son rêve ancestral, celui de voler, de survoler la planète à laquelle il pouvait se croire définitivement enchaîné. Cette année-là, au-delà des légendes, des récits mythologiques et fantasmagoriques, attestée par des milliers de témoins de toutes conditions, dûment consignée sur des procès-verbaux paraphés par des personnalités de valeur, la réalité du vol humain est avérée.
Avant, personne n'a pu librement s'affranchir de l'attraction terrestre. Et le 21 novembre 1783, tout bascule, aboutissement d'un rapide processus d'expérimentation méthodique. Essais de modèles réduits, puis à plus grande échelle sans personne à bord, envol d'animaux, ascensions en captif, constituent les étapes raisonnées de l'avènement, avant que d'intrépides personnages, que l'on dénommera par la suite des aéronautes, ne se lancent dans cette exploration magnifique. Mieux, voilà que l'invention des aérostats, véritable changement de paradigme, s'avère duale, car l'homme se retrouve avec deux types de machines volantes (quoique basées sur le même principe) à sa disposition : montgolfière et charlière !
Le rêve d'Icare s'est réalisé en France, au coeur du siècle des Lumières, point d'aboutissement d'un engouement unanime en faveur des sciences. Les frères Montgolfier, Charles et Robert, y ont ouvert, le temps d'une année et sans le moindre accident, les portes du ciel !
Dès lors l'homme va n'avoir de cesse de multiplier les expériences aérostatiques. Tel un raz-de-marée, elles vont se répandre de la capitale vers la province, de la France vers l'Europe avant de franchir l'Atlantique...
Instruments à la fois de recherche scientifique, de sport et de plaisir, les ballons connaissent leur apogée jusqu'au début du XXe siècle.
Par le biais des faits marquants de cette épopée de l'âge d'or de l'aérostation, cet ouvrage retrace les origines et les étapes primordiales de la révolution de la navigation aérienne.
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La belle-époque des pionniers de Port-Aviation
Francis Bedel, Jean Molveau
- Amatteis
- 10 Juin 2009
- 9782868492715
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Legendaires avions du monde
François Besse, Jean Molveau
- Selection Du Reader'S Digest
- 14 Mai 1998
- 9782709810005
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L'Homme est parvenu à la fin du XVIIIe siècle à voler en ballon, à gaz ou à air chaud. Cent ans plus tard, il réussit à rendre l'aérostat dirigeable, tout en mettant au point, non sans tâtonnements, une machine plus lourde que l'air. L'aviation prend son essor aux côtés de l'aérostation.
Si l'aéronautique, avancée majeure de l'Humanité, se devait, compte tenu du progrès général de la connaissance, d'être inventée, fruit des travaux d'une multitude de chercheurs, c'est encore dans l'hexagone qu'elle s'est, plus vite qu'ailleurs, épanouie. Clément Ader fut-il le " père de l'aviation " ? La réponse n'a pas l'évidence du vol des frères Wright. Cet essai fut américain ; mais sa transformation fut tricolore ! Car les pionniers de l'aviation ont bénéficié en France d'un " bouillon de culture ", alchimie née du soutien de mécènes passionnés, de la fondation d'un groupement structurant, l'Aéro-club de France, et de l'apparition, tant attendue, de " moteurs légers " (presque) fiables. Ce terreau fertile, qui n'a existé qu'en France, lui a permis d'être le berceau de la plupart des pionniers de l'aviation, qui, malheureusement faute d'espace, n'ont pas pu être tous rassemblés
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Les chasseurs de la Grande Guerre
Jean Bellis, Jean Molveau
- Cepadues
- Aerocollection
- 19 Novembre 2013
- 9782364930889
En France, l'on expérimente la " cinquième arme " dès les Manoeuvres de Picardie, en septembre 1910. Lors d'exercices annuels, l'état-major se rend compte de l'efficacité de l'Aéronautique militaire pour le recueil du renseignement. Observation et reconnaissance semblent être la vocation immuable de l'aviation.
Ce sont les aviateurs et non les stratèges qui bouleversent l'ordre établi. Beaucoup rêvent d'en découdre avec l'ennemi que l'on croise en vol, en se saluant puisque les aéroplanes ne sont pas armés... Ainsi, dès le 10 août 1914, le caporal Joseph Thoret, pilote de la BL 10 stationnée à Colmar, engage-t-il, à bord de son inoffensif Blériot XI un appareil allemand à coups de revolver, dans ce qui est sans doute le premier duel aérien de l'Histoire. Et le 5 octobre, c'est d'un Voisin de bombardement que l'équipage Frantz/Quenault remporte la première victoire homologuée. L'aviation de chasse est née, sa spécialisation va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande au commandant Tricornot de Rose de " balayer le ciel des avions allemands ".
Avec la synchronisation des mitrailleuses autorisant le tir à travers l'hélice, l'avion va devenir un prédateur...
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Les bombardiers de la Grande Guerre
Jean Bellis, Jean Molveau
- Cepadues
- Aerocollection
- 10 Octobre 2014
- 9782364931558
En 1914, certains militaires ont déjà perçu que reconnaissance et réglage des tirs d'artillerie sont la vocation de l'aéroplane ; mais porter des coups directs par voie aérienne est quasi impensable en raison de la faible capacité d'emport des machines volantes, en dehors des ballons dirigeables. Et la réalité des combats démontrera vite que ceux-ci sont vulnérables.
Pourtant, suite à l'attaque de Paris par un Taube le 30 août 1914, les fragiles avions larguent des projectiles à proximité du front, emportés dans le fuselage et « balancés » au jugé par un membre d'équipage : fléchettes Bon, obus empennés. Les premières escadrilles de Voisin sont plutôt spécialisées dans un rôle plus généralement offensif, bombardement certes, mais leur mitrailleuse leur permet aussi de donner la chasse à l'ennemi.
La doctrine d'emploi va évoluer et les machines auront des dimensions et des puissances de plus en plus conséquentes : d'une pincée de grenades larguées par un appareil isolé, les derniers mois du conflit verront voler des formations compactes de bombardiers parfois multimoteurs, portant plusieurs centaines de kilos d'explosif loin sur les centres industriels mais aussi urbains de l'adversaire.
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Ce coffret contient 3 ouvrages:
- Les pionniers de l'aviation.
- Les Chasseurs de la Grande Guerre.
- Les Bombardiers de la Grande Guerre.
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Les avions d'observation, de reconnaissance et d'école de la Grande Guerre
Jean Bellis, Jean Molveau
- Cepadues
- Aerocollection
- 23 Avril 2015
- 9782364931770
Dès 1891, l'armée, notamment le général Mensier, directeur du Génie, suit les travaux du précurseur Clément Ader. Lequel publie en 1909 un ouvrage prophétique, L'Aviation Militaire. Cette année-là, le ministre de la Guerre, le général Brun, demande au Génie et à l'Artillerie de jeter les bases de l'Aéronautique militaire. 14 aéroplanes participent aux Manoeuvres de Picardie en septembre 1910.
Les Français René Simon et Roland Garros, pilotes du Moisant International Aviators, un « cirque volant » américain, effectuent de vraies missions de guerre durant la révolution mexicaine de 1911. Les Italiens font de même en Libye fin 1911, les Français au Maroc début 1912, et la Guerre des Balkans de 1913 voit l'utilisation de l'arme aérienne dans les deux camps.
Connaître les intentions de l'ennemi en profondeur ou sur le front, régler sur lui les tirs de l'artillerie, sont des missions vitales pour la conduite des combats. Alors que les premiers appareils sont dérivés de ceux qui évoluent à la Belle-Époque, à la fin de la Grande Guerre sont en service des machines spécialisées, puissantes, performantes et efficaces, tandis que nombre de modèles déclassés servent à la formation des aviateurs.
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Les hydravions de la Grande Guerre
Jean Bellis, Jean Molveau
- Cepadues
- Aerocollection
- 3 Juin 2015
- 9782364931862
Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, oeuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat).
La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse.
Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités.
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Le 21 novembre 1783, Pilâtre de Rozier et le marquis d'Arlandes embarquent à bord d'un ballon à air chaud, une montgolfière, talonnés par le professeur Charles, le 1er décembre suivant, à l'aide d'un ballon à gaz (hydrogène), une charlière. Pourtant, il faudra un siècle pour rendre le vol dirigeable, le premier aérostat capable d'un circuit fermé (9 août 1884), La France, étant développé par des ingénieurs militaires. Néanmoins, la maturité de ce mode de locomotion aérienne sera encore longue à obtenir.
Trente ans plus tard, à l'orée de ce qui va devenir la Grande Guerre, l'aviation est née. Le ballon captif reste un observatoire idéal du champ de bataille. Et le ballon dirigeable, malgré sa fragilité face aux intempéries, la dangerosité de son gaz inflammable et les infrastructures colossales qu'il suppose, est utile aux militaires. S'il est lent, il peut effectuer des missions de longue durée ; s'il est vulnérable, il a une capacité d'emport que les avions n'égaleront pas avant longtemps. Il sert donc, avec plus ou moins de succès aux mains des principaux belligérants, tandis que l'Allemagne, notamment avec les célèbres Zeppelin, invente le bombardement de terreur à longue portée.
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Le vol d'initiation en planeur ; à la découverte du vol à voile
Jean Molveau
- Cepadues
- 12 Décembre 2017
- 9782364936188
Découvrir le vol à voile, quelle bonne idée ! Le choix n'est pas forcément celui de la simplicité, car une « excursion » en planeur est nettement plus tributaire des conditions météorologiques qu'un « baptême de l'air » à bord d'une machine motorisée...
L'environnement du planeur est, lui aussi, assez spécifique par rapport à l'avion léger ou à l'ULM. Même si les règles de l'air sont les mêmes pour tous, et que diverses contraintes s'appliquent à toutes les formes d'aviation de loisir, le mouvement vol à voile est un monde à part, totalement inscrit dans la notion de développement durable, vol « vert », écologique par excellence, la pratique du planeur ne requérant que le savoir-faire de son pilote pour l'exploitation des ressources énergétiques que recèle l'atmosphère.
Et le planeur n'est pas qu'un avion sans moteur. Il est au contraire un aéronef parmi les plus élaborés qui soient, bénéficiant de recherches poussées en terme d'aérodynamique, pionnier de la construction en matériaux composites, équipé d'une avionique sophistiquée. Un planeur est une Formule 1 du ciel !
Le vol d'initiation en planeur s'inscrit donc assurément dans une démarche de curiosité. Il procurera à l'heureux passager des sensations et des souvenirs inoubliables.
Cet ouvrage permet au passager de profiter au mieux du vol merveilleux qu'il va vivre. Par la suite, il lui servira de support pour analyser ses souvenirs, les revivre, et lui donner envie, qui sait ?, de recommencer l'expérience.
Chapitre 1. La prise de contact Chapitre 2. Le club et son environnement Chapitre 3. Le vol d'initiation, Chapitre 4. La découverte du planeur Chapitre 5. Rudiments de mécanique du vol Chapitre 6. Les préparatifs de l'envol Chapitre 7. Le décollage Chapitre 8. Du vol plané au vol à voile Chapitre 9. Navigation et espace aérien Chapitre 10. Tout a une fin... -
à la découverte de la voltige en planeur ; chorégraphie en plein ciel
Jean Molveau
- Cepadues
- 1 Juillet 2020
- 9782364938519
Cet ouvrage a pour but de vous aider à préparer votre vol de voltige en planeur. Vous allez vivre de grandes sensations : voir la Terre à la place du ciel, la voir se dresser comme un mur ou tournoyer devant vous, éprouver le poids de votre corps ou son allégement en fonction des accélérations.
La voltige en planeur a un goût de raffinement, de pureté. Un planeur peut décrire la plupart des figures effectuées en avion, avec toutefois moins de violence, plus de grâce, sans l'apport du moteur qui autorise souvent de «?passer en force?». Cette sensation de voltige en planeur va être inoubliable.
Cet ouvrage vous propose un apport de connaissances notamment en réglementation, en histoire, en mécanique du vol qui permettra au passager de mieux percevoir son environnement, de comprendre la situation, bref, de bien profiter de son vol et de le mémoriser.
Par la suite, il pourra lui servir de support pour analyser ses souvenirs, les revivre, et lui donner envie, qui sait ?, de recommencer l'expérience.
Bon vol d'initiation en planeur et en voltige !
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LES AILES DE LA GRANDE GUERRE : LES AILES DE LA GRANDE GUERRE
Jean Bellis, Jean Molveau
- Cepadues
- 25 Juin 2016
- 9782364935532
En France, les militaires expérimentent les aéroplanes dès les Manoeuvres de Picardie, fin 1910. Ils se rendent compte de l'utilité de « l'éclairage » par voie aérienne. Outre les ballons captifs d'observation, que tous les belligérants vont employer massivement, la « cinquième arme » va servir à identifier les intentions de l'adversaire, et à régler les tirs de l'artillerie.
Lors du déclenchement des hostilités, le bombardement aérien, que les stratèges pensent être l'apanage des dirigeables (seuls capables d'embarquer des cargaisons conséquentes sur de grandes distances - avec leurs Zeppelin, les Allemands inaugureront les raids de terreur sur les villes) s'exerce également, bien que timidement, avec des avions. Initialement menées par des appareils isolés embarquant de faibles charges, au fil de la Grande Guerre, ces missions verront des formations de plus en plus compactes de machines mieux motorisées porter la mort sur le front et l'arrière...
Le 5 octobre 1914, c'est à bord d'un Voisin que l'équipage Frantz et Quenault remporte la première victoire aérienne aux dépens d'un Aviatik. La spécialisation de l'aviation de chasse va s'affirmer durant la Bataille de Verdun, lorsque le général Pétain demande à l'Aéronautique militaire de « balayer le ciel des avions allemands ».
Sur mer aussi, les spécificités du combat naval vont conduire les hydravions, au départ de bases côtières voire de navires, à opérer pour le sauvetage, l'exploration et la protection de convois ou le bombardement et même la chasse.
La Première Guerre mondiale s'avère être un puissant accélérateur de progrès pour l'aviation. La paix revenue, elle sera prête à conquérir la planète ! -
Découvrir le vol à voile, quelle bonne idée ! Le choix n'est pas forcément celui de la simplicité, car une « excursion » en planeur est nettement plus tributaire des conditions météorologiques qu'un « baptême de l'air » à bord d'une machine motorisée...
L'environnement du planeur est, lui aussi, assez spécifique par rapport à l'avion léger ou à l'ULM. Même si les règles de l'air sont les mêmes pour tous, et que diverses contraintes s'appliquent à toutes les formes d'aviation de loisir, le mouvement vol à voile est un monde à part, totalement inscrit dans la notion de développement durable, vol « vert », écologique par excellence, la pratique du planeur ne requérant que le savoir-faire de son pilote pour l'exploitation des ressources énergétiques que recèle l'atmosphère.
Et le planeur n'est pas qu'un avion sans moteur. Il est au contraire un aéronef parmi les plus élaborés qui soient, bénéficiant de recherches poussées en terme d'aérodynamique, pionnier de la construction en matériaux composites, équipé d'une avionique sophistiquée. Un planeur est une Formule 1 du ciel !
Le vol d'initiation en planeur s'inscrit donc assurément dans une démarche de curiosité. Il procurera à l'heureux passager des sensations et des souvenirs inoubliables.
Cet ouvrage permet au passager de profiter au mieux du vol merveilleux qu'il va vivre. Par la suite, il lui servira de support pour analyser ses souvenirs, les revivre, et lui donner envie, qui sait ?, de recommencer l'expérience.
L'achat de cet ouvrage en complément d'un coffret cadeau contenant un vol de découverte permettra de mieux s'y projeter. -
Les ailes de la glisse ; les planeurs, des origines à nos jours
Jean Molveau
- Cepadues
- 18 Janvier 2013
- 9782364930520
Si dans la chronologie de l'Histoire de l'aviation, le planeur a précédé l'avion, il n'en a pas moins gagné ses lettres de noblesse, étant aujourd'hui une machine très élaborée. Abandonnant sa lointaine rusticité, le planeur moderne est une machine sophistiquée, faisant appel au dernier cri de la technique, tant dans le domaine de l'aérodynamique que des matériaux composites. Son pilotage est pourtant accessible dès l'âge de 16 ans !
Tels le deltaplane ou le parapente, tel l'oiseau voilier, rapace de plaine ou de montagne, mouette ou goéland surfant sur les vagues en effet de sol, le planeur permet à son pilote de pratiquer le vol à voile. Le vélivole sait exploiter les richesses insoupçonnées de l'atmosphère. Les performances du planeur lui autorisent de parcourir des centaines de kilomètres (fidèlement retranscrits par l'enregistreur GPS) sans aucune émission de gaz à effet de serre. Que dire des planés à près de 200 km/h dans le grondement des filets d'air autour du cockpit, sinon que le planeur, ce sont les ailes de la glisse...
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Les Français furent des précurseurs et la plupart des bases de ce qui deviendrait plus tard la grande invention du XXe siècle sont sorties des « drôles de machines » qui nous sont présentées dans ce livre. Jean Molveau, journaliste aéronautique et grand expert des débuts de l'aviation, a sélectionné les plus marquants, et le lecteur découvrira les premiers Blériot, Voisin, Wright ou Santos-Dumont, mais aussi des constructeurs dont les créations ne passèrent pas à la postérité, si ce n'est sous forme de vieilles photos sépias d'une autre époque.