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Gila Lustiger
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Si ça ne tenait qu'à lui, M Grinberg garderait toute la journée le nez fourré dans ses journaux. Le monde l'intéresse mais pas forcément celui qui l'entoure. Un soir pourtant, lors de sa promenade quotidienne, il découvre son petit voisin, épuisé et gelé. En le reconduisant chez ses parents, il apprend la raison de sa fugue : sa grand-mère adorée lui a annoncé qu'elle allait mourir. Désireux d'aider le garçon, M Grinberg va donc se mettre à la recherche du Livre des questions, ce mystérieux ouvrage qui depuis des siècles passe de mains d'enfant en mains d'enfant et qui l'a tant aidé quand il était petit.
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Dix-sept lignes - c'est tout ce que son rédacteur en chef demande à Marc Rappaport au sujet du meurtre d'une prostituée perpétré vingt-sept ans auparavant à Paris et considéré aujourd'hui comme résolu grâce à l'obtention de l'adn du meurtrier présumé. Suivant son intuition, le journaliste cherche à en savoir davantage sur le destin de cette jeune femme. Son enquête fiévreuse le confronte aux manquements graves d'une usine chimique, responsable de la mort d'une quarantaine d'ouvriers. Des Insatiables, tout en haut de l'échelle sociale, oeuvrent dans l'ombre ; les révéler expose à tous les dangers. Une fiction belle et haletante qui explore avec virtuosité les pistes politiques, économiques, historiques et émotionnelles menant au véritable meurtrier.
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Il reposait là, les mains croisées sur la poitrine, inerte et, malgré tout, une certaine puissance continuait d'émaner de lui. Sa vie durant, il avait essayé de les préserver de toutes les menaces, réelles et imaginaires, et souvent il avait cru devoir les protéger aussi de leurs propres désirs. Sa soeur et elle avaient passé la moitié de leur existence à lui résister. Elles s'étaient débattues contre lui, s'étaient très ouvertement plaintes de son despotisme et avaient parfois tenté de l'ignorer. Elles s'étaient moquées de lui et de son intransigeance, de lui et de son étroitesse d'esprit, mais, malgré cela, et qu'elles le veuillent ou non, il les avait forgées, et oui, elles l'avaient aimé. On viendrait donc le chercher le lendemain midi, mais, pour le moment, il restait étendu là, étoile fixe autour de laquelle tout le monde gravitait.
"Avec une infinie délicatesse, Gila Lustiger adresse ici une déclaration d'amour à la vie." Neue Zürcher Zeitung "Loin des produits de consolation si répandus, Gila Lustiger a écrit un livre sur la vie et la mort, le deuil et la rage, l'oubli et le pardon." Montag -
Une demande en mariage ; un poudrier acheté dans un magasin juif ; quelques décorations de guerre ; un bâtiment des Beaux-Arts transformé en quartier général de la Gestapo... Petites choses et vastes effrois.
Ainsi commence cette fresque épique qui a pour objet l'Allemagne, depuis la République de Weimar jusqu'à 1945. Un monde léger, joyeux, d'abord, avant la chute noire vers le nazisme quotidien. Au-delà des intrigues amoureuses, les disputes et des rêveries, se forge un mécanisme trouble : celui de la persécution. Il n'épargne personne, traîtres par vocation, ménagères, notables et autres fantômes ?
A l'heure de l'inventaire, après les années brunes, combien de rescapés, combien de vies sauves ?
Premier roman de Gila Lustiger, l'Inventaire a été unanimement salué par la critique d'outre-Rhin, tant pour son style, détaché et ironique, que pour son souffle, comme l'une des oeuvres de fiction majeures écrites à ce jour sur la période la plus sombre de l'histoire allemande.
Gila Lustiger est née à Francfort-sur-le-Main en 1963. Elle a étudié la littérature comparée à l'Université de Jérusalem, puis elle a vécu à Tel-Aviv. Depuis 1987, elle vit à Paris.
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Entre ses orgasmes du dimanche, la puissance perverse de l'argent et la monotonie du quotidien, elle finit par étouffer. Elle décide donc de tout plaquer, puis se ravise. De ne plus consommer, mais se laisse tenter. D'être chaste, et devient infidèle.
Voyage au coeur des idées reçues, des fantasmes, des convoitises et des frustrations de la classe bourgeoise, Quel bonheur ! dresse aussi le portrait désabusé et tendre d'une femme, une Madame Bovary d'aujourd'hui.
Conservant la sobriété stylistique et l'ironie qui caractérisaient déjà L'inventaire, Gila Lustiger nous livre ici une comédie sociologique grinçante.
Un constat acide sur notre société fétichiste en quête de bonheur.