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Jai Lu
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«- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? - À deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout. - Ça date de quand, un dolmen ? - Environ quatre mille ans. - Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? - Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre. - Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? - Je ne sais pas, Johan.»
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D'étranges signes tracés à la peinture noire sur des portes dans tout Paris. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces. Certains billets sont en latin, d'autres semblent copiés sur des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Et tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
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«- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'histoire naturelle.- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table.Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ?»
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«Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?» Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus tracés à la craie, durant la nuit, sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, comme prisonniers, des objets perdus : trombone, bougie, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque ? un joueur ?Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite suintent la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, l'anodin saugrenu deviendra tragédie.
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Le printemps s'annonça par un triolet de suicides. Une même signature laissée près des victimes, un étrange symbole en forme de guillotine.Pour le commissaire Adamsberg et ses adjoints Danglard et Retancourt, c'est le début d'une enquête débridée qui les conduira des arcanes d'une étrange société, férue des écrits de Robespierre, aux terres lointaines et embrumées d'Islande.Entre polar historique, tragédie et conte fantastique, Fred Vargas maîtrise à merveille le subtil équilibre des genres pour créer le sien, inimitable.
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Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour : Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
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Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis trouve dans son jardin un arbre qui n'y était pas la veille ! Qui a planté ce hêtre et pourquoi ? Son mari tente de la tranquilliser, mais les jours passent et elle en perd le sommeil. Désemparée, elle demande de l'aide à ses voisins, trois jeunes marginaux sympathiques, mi-savants, mi-clochards : Mathias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre. Lorsque Sophia disparaît, la police mène l'enquête tandis que le trio d'érudits s'engage dans de tout autres investigations.
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Cette formation au Québec sur les empreintes génétiques, Jean-Baptiste Adamsberg l'accueille avec soulagement. Deux semaines sans subir l'inexplicable hostilité de son adjoint Danglard, le paradis ! Mais une coupure de presse ravive de pesants souvenirs sur un meurtre commis durant sa jeunesse, qui mettait en cause son frère Raphaël, disparu depuis. Le tueur au Trident serait-il de retour ? Un malaise et un coma éthylique plus tard, Adamsberg perd le contrôle. Seules la mansuétude d'un Danglard et l'ingéniosité de sa collaboratrice Violette Retancourt pourront le sortir, presque indemne, des affres du passé.
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Avec sa petite blouse à fleurs et son air timide, Valentine Vendermot et son histoire de fantômes ne sont pas de taille à mobiliser une brigade parisienne. Pourtant, le commissaire Adamsberg a très envie de s'intéresser à cette chevauchée nocturne dans le bocage normand. Il délègue l'enquête en cours et se rend sur les lieux : Ordebec, son église, son bistrot, son chemin de Bonneval, ses crimes atroces.
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Adamsberg est à nouveau confronté à des résurgences de son passé : l'enquête qu'il mène l'oblige à retravailler avec une femme médecin légiste à laquelle il s'était opposé vingt-cinq ans plus tôt.
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A priori, tous les dessins de Michel-Ange ont été répertoriés. Et lorsque l'un d'eux fait une apparition discrète sur le marché, il y a tout lieu de supposer qu'il a été volé. Le plus incroyable, c'est que celui qui est proposé à Henri Valhubert, célèbre expert parisien, provient probablement du Vatican ! Qui se risquerait à subtiliser les trésors des archives papales ? L'affaire se complique lorsque Valhubert est assassiné, un soir de fête, devant le palais Farnèse. Instantanément, les soupçons se portent sur le fils de la victime. Ce dernier fait partie d'un curieux triumvirat d'étudiants, aux surnoms d'empereurs : Claude, Néron et Tibère. En résidence à Rome depuis plusieurs années, tous trois entretiennent des liens singuliers avec la veuve de Valhubert. Une femme au charme envoûtant...
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Le commissaire Adamsberg pensait que ces trois jours à Londres se résumeraient à ce colloque de flics auquel on l'avait convié. Il se trompait. Dix-huit chaussures sont retrouvées soigneusement alignées en face des portes du cimetière de Highgate. À l'intérieur, dix-huit pieds coupés. Une question demeure : à qui appartiennent-ils ?À son retour en France, un terrible massacre ébranle la banlieue parisienne et ne laisse pas de répit à Adamsberg. Il ne se doutait pas que ces deux affaires l'emmèneraient si loin...
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Un banc public près d'un lampadaire, des lettres anonymes. Un Noël de garde et une femme noyée. Un taxi qui s'en va, trois coups de feu qui partent. Une balade sur les quais pour réfléchir à tout ça.Le commissaire Adamsberg est un véritable magicien qui se fie à son instinct et à son flair. Dans ce recueil, trois nouvelles pour le prouver : Salut et liberté, La nuit des brutes et Cinq francs pièce.
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C'est place de la Contrescarpe que Louis Kehlweiler avise soudain une chose étrange sur la grille d'un arbre : un os humain. Ses recherches piétinent et sa curiosité le ronge. Obsédé, il quitte ses filatures parisiennes pour suivre une piste dans un village perdu sur les côtes du Finistère : Port-Nicholas et son café sur le port, où les langues se délient à mesure que montent les volutes de fumée.
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Clément Vauquer est une âme simple. Il fait ce qu'on lui demande et ne pose jamais de question tant qu'on lui laisse sa seule passion, l'accordéon. Lorsqu'on l'accuse d'être le tueur en série qui terrorise Paris, Marthe, ancienne prostituée au grand coeur, hurle à l'erreur judiciaire et demande à son ami Louis Kehlweiler de protéger «son petit». Louis regimbe mais on ne résiste pas à Marthe. Comme planque idéale : la baraque pourrie qu'il partage avec les Évangélistes, Mathias, Marc et Lucien, trois érudits sympathiques et fins limiers à leurs moments perdus. L'enquête peut commencer.
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Depuis trente années, ils savaient. Les gouvernants, les industriels, ils savaient. Que leur folle ruée vers l'Argent et la Croissance était meurtrière. Tout est aujourd'hui dévasté : le climat, les sols, les eaux, la faune, les forêts. Nous ont-ils informés ? Bien sûr que non ! Nous filons droit vers un réchauffement de + 3 °C (c'est-à-dire + 7 °C à + 8 °C sur les terres) : le péril mortel qui attend nos enfants est devenu réalité. En ont-ils cure ? Nous, oui. À nous de mettre fin à leur effroyable cynisme. À nous de nous battre, par les actes, par les urnes, à nous de sauver nos enfants.
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Quelle chaleur allons-nous connaître ? Quelles solutions pour nous nourrir ? : L'humanité en péril Tome 2
Fred Vargas
- J'Ai Lu
- Document
- 24 Mai 2023
- 9782290382608
«J'avais bien l'intention, ayant bouclé mon livre sur L'humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume.J'aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d'autres méthodes que celles d'aujourd'hui, de nos modes de vie. L'honnêteté m'impose de vous dire que c'est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets.»
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Monsieur le Commissaire, Vous avez peut-être une belle gueule mais, dans le fond, vous êtes un vrai con. Étranges, ces lettres anonymes que reçoit le commissaire Adamsberg. Et tout aussi singulière, l'assiduité dont fait preuve le vieux Vasco à siéger sur ce banc juste en face du commissariat ! L'importun vieillard aux poches remplies d'objets insolites et au portemanteau incongru attise l'exaspération du lieutenant Danglard. Mais, pour Adamsberg, dont le flair nonchalant confine au génie, l'affaire n'est pas si anodine. Fred Vargas signe deux nouvelles policières où l'on retrouve avec plaisir les personnages décalés, les rencontres déroutantes et le ton si subtilement décontracté qui ont fait son succès.
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Petit traité de toutes vérités sur l'existence
Fred Vargas
- J'Ai Lu
- Librio ; Litterature
- 20 Janvier 2021
- 9782290253632
Dans ce court traité aux accents personnels, Fred Vargas s'emploie à révéler toutes les vérités de l'existence humaine... Apparences trompeuses, doute existentiel ou nécessité de l'insouciance:si de larges pans de l'histoire de la philosophie sous-tendent ses propos, ils sont pleins d'humour et d'autodérision.
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«L'unique avantage de nos tracas propres tient à cette longue cohabitation qui nous permit de les apprivoiser. Il n'est pas rare ainsi que nous puissions commander à tel de nos tracas de rester couché, assis, ou de filer la queue basse à la niche. En volant les tracas d'autrui, vous vous trouveriez confronté à une meute inconnue et sauvage, ne tentez pas le truc.»
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Coffret Vargas : debout les morts, un peu plus moin sur la droite, ceux qui vont mourir te saluent
Fred Vargas
- J'Ai Lu
- J'ai Lu Assortiments
- 15 Novembre 2007
- 9782290006115
Trois enquêtes singulières par l'auteur de«Pars vite et reviens tard».
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Coffret Vargas : sous les vents de Neptune, debout les morts, pars vite et reviens tard
Fred Vargas
- J'ai Lu
- J'ai Lu Assortiments
- 6 Octobre 2008
- 9782290012086
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«Un vieux tas de fringues abandonnées dans le froid, c'était tout ce que l'assassin avait vu de lui, s'il l'avait seulement vu.»Un meurtre vient troubler le quotidien de Pi, clochard et vendeur d'éponges à ses heures. Interrogé comme témoin, il fait la connaissance du célèbre Adamsberg, commissaire aux méthodes déroutantes. La vérité sur l'affaire se dévoile peu à peu, en même temps que se dessine le portrait d'un homme brisé par la vie.L'originalité graphique d'Edmond Baudoin, entre peinture et bande dessinée, illustre avec un réalisme surprenant les mots de Fred Vargas.D'après Cinq francs pièces, extrait du recueil Coule la Seine.