Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l'agence de pub qui l'emploie, il est la risée de ses collègues. On l'ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d'un stage de vaudou. Stéphane Chabert décide de s'y rendre. Après tout, il n'a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d'ailleurs.
Voilà notre héros, incarné par Eric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les unes que les autres, dont Fabcaro a le secret.
Guacamole Vaudou est un roman-photo écrit par Fabcaro et joué par Eric Judor. La rencontre au sommet de deux rois de l'absurde.
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« Souviens-toi, maman : nous étions tes enfants. »
C.K.
C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été.
C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.
Camille Kouchner, 45 ans, est maître de conférences en droit. La Familia grande est son premier livre.
Un matin de la Grande Guerre, le capitaine Armand siffle l'attaque contre l'ennemi allemand. Les soldats s'élancent. Dans leurs rangs, Alfa Ndiaye et Mademba Diop, deux tirailleurs sénégalais parmi tous ceux qui se battent alors sous le drapeau français. Quelques mètres après avoir jailli de la tranchée, Mademba tombe, blessé à mort, sous les yeux d'Alfa, son ami d'enfance, son plus que frère. Alfa se retrouve seul dans la folie du grand massacre, sa raison s'enfuit. Lui, le paysan d'Afrique, va distribuer la mort sur cette terre sans nom. Détaché de tout, y compris de lui-même, il répand sa propre violence, sème l'effroi. Au point d'effrayer ses camarades. Son évacuation à l'Arrière est le prélude à une remémoration de son passé en Afrique, tout un monde à la fois perdu et ressuscité dont la convocation fait figure d'ultime et splendide résistance à la première boucherie de l'ère moderne.
Né à Paris en 1966, David Diop a grandi au Sénégal. Il est actuellement maître de conférences à l'université de Pau.
Pendant une grande partie de sa vie ma mère a vécu dans la pauvreté et la nécessité, à l'écart de tout, écrasée et parfois même humiliée par la violence masculine. Son existence semblait délimitée pour toujours par cette double domination, la domination de classe et celle liée à sa condition de femme. Pourtant, un jour, à quarante-cinq ans, elle s'est révoltée contre cette vie, elle a fui et petit à petit elle a constitué sa liberté. Ce livre est l'histoire de cette métamorphose.
É. L.
Un jour d’août 1853, une goélette jette l’ancre dans un port californien. À la couleur de sa grand-voile, les habitants comprennent que son capitaine a réussi l’impensable : capturer la « Femme Solitaire », ultime représentante d’un peuple immémorial, abandonnée dix-huit ans plus tôt dans une île sauvage située au large de Los Angeles et Santa Barbara.
Elle parle une langue énigmatique et, contre toute attente, irradie une joie extraordinaire. Un nouveau venu dans la région, le Dr Shaw, noue avec elle un lien très fort. Pendant qu’il tente de déchiffrer sa langue, il s’interroge : qu’a-t-elle vécu dans l’île ? Les clans de la
ville se reforment et menacent la survie de la Femme Solitaire. Le Dr Shaw prend fait et cause pour elle – un combat pour la vérité.
Tel est le ressort de ce magnifique roman choral fondé sur un fait divers authentique. On y retrouve la passion d’Irène Frain pour les héroïnes confrontées à l’adversité, les peuples opprimés, les langues perdues, l’océan, les horizons lointains.L'œuvre d’Irène Frain est riche d’une trentaine de romans et biographies salués par la critique et le public pour leur souffle narratif et leur documentation sans faille. Certains sont devenus des classiques : Le Nabab, Secret de famille, Devi, Les Naufragés de l’île Tromelin, Sorti de rien, Marie Curie prend un amant. Son dernier roman, Un crime sans importance (Seuil, 2020), a reçu le prix Interallié.
Greg Heffley, le héros improbable qui va vite en devenir un !
Greg a 12 ans, un grand frère musicien qui lui fait des blagues, un petit frère qui le colle, un copain qu'il supporte histoire de ne pas être seul, des problèmes avec les filles qui pouffent à longueur de journée, des parents qui ne comprennent jamais rien à ce qu'il demande...
Un jour sa mère lui offre un journal intime, que Greg rebaptise en carnet de bord.
"Si elle croit que je vais écrire là-dedans ce que je "ressens" ou je ne sais pas trop quoi, elle se fourre le doigt dans l'oeil."
Heureusement, entre ce que dit Greg et ce qu'il fait vraiment, il y a un monde...
Lire un extrait surwww.journaldundegonfle.fr
Dans la station balnéaire de Brighton, indifférents au tumulte du monde en cet été 1968, trois personnages sont réunis pour les besoins d'un film dans l'esprit des « Swingin' Sixties ». Tous ont une double vie. Talbot Kydd, producteur chevronné, affronte les embûches du tournage (réécritures du scénario, erreurs de casting, défection de l'actrice principale) et se demande comment faire son coming out. Anny Viklund, jeune beauté américaine à la vie amoureuse chaotique voit réapparaître son ex-mari, terroriste en cavale, et suscite l'intérêt de la CIA. Quant à l'épouse délaissée du metteur en scène, Elfrida Wing, autrefois saluée comme « la nouvelle Virginia Woolf » avec son premier roman, elle combat sa panne d'écrivain à grand renfort de gin tonic.
À travers ces trois êtres désemparés et attachants, Boyd nous entraîne dans les coulisses de la duplicité et de la simulation, là où se trame le scénario de nos vies secrètes au détriment des apparences. Il nous livre un récit tendre et jubilatoire, qui restitue avec brio l'esprit d'une époque.
Traduit de l'anglais par Isabelle Perrin
Il était une fois, dans un grand bois, une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron.
Non non non non, rassurez-vous, ce n'est pas Le Petit Poucet ! Pas du tout. Moi-même, tout comme vous, je déteste cette histoire ridicule. Où et quand a-t-on vu des parents abandonner leurs enfants faute de pouvoir les nourrir ? Allons...
Dans ce grand bois donc, régnaient grande faim et grand froid. Surtout en hiver. En été une chaleur accablante s'abattait sur ce bois et chassait le grand froid. La faim, elle, par contre, était constante, surtout en ces temps où sévissait, autour de ce bois, la guerre mondiale.
La guerre mondiale, oui oui oui oui oui.
J.-Cl. G.
Prix spécial du jury du prix des Libraires 2019.
Prix des lecteurs L'Express/BFMTV 2019.
PRIX MEDICIS 2020
Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu'elle s'élance sur le marché de l'amour, elle découvre avec effroi qu'avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l'idée de rencontrer un homme et de l'épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d'apprivoiser le célibat, tout en effectuant au mieux son travail dans une grande maison d'édition. En seconde partie de vie, une femme seule fait ce qu'elle peut. Les statistiques tournent dans sa tête et ne parlent pas en sa faveur : « Il y a plus de femmes que d'hommes, et ils meurent en premier. »
À l'heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique.
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l’entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d’une mémoire ce qui, se traçant sur l’eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l’effacement.« Comme sont loin de moi par exemple les muscles de mes bras. » Cette phrase de Kafka, véritable fil conducteur, a été le déclic à partir duquel il lui a semblé essentiel, au sortir du confinement, de célébrer le chemin flottant d’un retour à soi, d’une harmonie retrouvée avec son corps et avec le monde.
"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici."
En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.
Édouard Louis a 21 ans. Il a déjà publié Pierre Bourdieu: l'insoumission en héritage (PUF, 2013). En finir avec Eddy Bellegueule est son premier roman.
" L'histoire de ton corps accuse l'histoire politique. "
Édouard Louis a publié deux romans, En finir avec Eddy Bellegueule et Histoire de la violence, qui ont été traduits dans une trentaine de langues.
Au bar l’Abreuvoir, où se réunissent les chiens du quartier, personne n’a de nouvelles de Teo ni de Boris le Beau. Tous sentent que leur absence cache quelque chose de louche, voire de sinistre. Et Negro, lutteur à la retraite aux cicatrices profondes, le sait mieux que quiconque.Pour lui, cela ne fait pas un pli : il lui faut replonger dans son ancienne vie et les sauver des sanglants combats organisés par les hommes. Mais pourra-t-il faire face aux molosses plus jeunes et pleins d’arrogance qu’il affrontera dans l’arène ?Dans ce roman empreint d’humour, aussi touchant que distrayant, Arturo Pérez-Reverte narre avec piquant les aventures d’un chien dans un univers où règnent l’instinct, l’expérience et la fidélité. Un monde où les conventions sociales des hommes sont abolies et où, parfois, la clémence touche les innocents et la sentence les coupables.Traduit de l'espagnol par Gabriel Iaculli.Arturo Pérez-Reverte est né à Carthagène, Espagne, en 1951. Il a été grand reporter et correspondant de guerre pendant vingt et un ans. Avec plus de vingt millions de lecteurs dans le monde entier, plusieurs de ses romans ont été portés à l'écran. Il partage aujourd'hui sa vie entre l'écriture et sa passion pour la mer et la navigation. Il est membre de l'Académie royale d'Espagne.« Un auteur qui ne laisse jamais ses lecteurs indifférents. » El Cultural« Arturo Pérez-Reverte sait comment retenir son lecteur à chaque page. » The New York Times Book Review
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marc Amfreville
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur " la Fille des marais " de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même...
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d'édition, ce livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
" Un roman à la beauté tragique. " The New York Times Book Review
" Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. " Entertainment Weekly
" Un premier roman magnifique. " People
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...
Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle ont une (dé)formation scientifique et sont devenus chercheurs in-Terre-dépendants. Ils ont publié Comment tout peut s'effondrer. Petit Manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes (Seuil, 2015), Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015), Petit traité de résilience locale (ECLM, 2015), Nourrir l'Europe en temps de crise (Babel, 2017) ou encore L'Entraide. L'autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017).
Surtout, ne demandez pas à Greg comment se sont passées ses vacances... il ne veut pas en parler !
Pour Greg, cette nouvelle rentrée scolaire est presque une bonne nouvelle tellement ses vacances ont été cauchemardesques. Il s'est passé quelque chose dont il n'est pas fier et qu'il veut cacher à tout le monde, même à Robert son meilleur ami, et à Philippe son nouveau "correspondant" français.
Mais Rodrick, son grand frère, sait tout... et espère le faire chanter ! D'autant plus que leur mère, désespérée de les voir s'entendre si mal, demande à Rodrick de passer plus de temps avec Greg en lui donnant des cours de batterie. Quand on se rappelle que Rodrick est passionné de Heavy Metal ... Greg n'est pas au bout de ses peines !
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Greg et le sport, ça fait deux !
Alors après une journée d'olympiades désastreuses au collège, il envisage de mettre fin officiellement à sa carrière sportive. Pourtant, comme sa mère insiste, il accepte à contrecoeur de donner une dernière chance au basket. Et à sa grande surprise, Greg est pris... dans la pire équipe de la ville ! Greg et ses copains ont peu de chances de remporter le moindre match. Mais dans le sport, tout peut arriver. La balle est dans le camp de Greg. Saura-t-il s'en saisir et réaliser le coup parfait ?
« Je n'ai pas l'impression d'avoir été enfant, adolescent, homme d'âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d'âge mûr, et vieux. C'est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout. »
Être riche, à chaque époque de notre existence, de tous les moments qu'on a vécus, qu'on vit, qu'on vivra encore : c'est cela, la vie en relief. Voir ses souvenirs et ses sensations non pas additionnés les uns aux autres, mais comme démultipliés, à l'infini. Vivre comme si c'était la première fois. Trouver de la beauté dans l'ordinaire des choses. Aimer vieillir, écouter le bruit du temps qui passe. Ce livre est un aboutissement : celui d'une carrière, celui d'une vie d'homme. Certainement un des plus grands livres de Philippe Delerm.
Inventeur d'un genre dont il est l'unique représentant, l'« instantané littéraire », Philippe Delerm s'inscrit dans la lignée des grands auteurs classiques qui croquent le portrait de leurs contemporains, tels La Fontaine ou La Bruyère. Il est l'auteur de nombreux livres à succès, dont La Première Gorgée de bière, Je vais passer pour un vieux con ou Sundborn ou les Jours de lumière (prix des Libraires, 1997).
« Tous ces films regardés, toutes ces photos, tous ces albums, tous ces livres, non pas pour aller à New York un jour, mais un peu bizarrement pour ne pas y aller, pour préserver le secret d'une ville essentielle qui ne supporterait pas d'être tant soit peu violée par la réalité. »
Inventer sa vie, la rendre plus authentique et plus forte que la réalité, c'est la proposition que nous fait Philippe Delerm. Trouver dans les cartons des brocantes, sur les murs d'une chambre, dans les recoins de sa mémoire tous les trésors qui font les vrais voyages. Les tenir bien au chaud dans la main, les admirer quand on le veut. Se réjouir de vivre si fort avec si peu de choses. Les textes courts de Philippe Delerm nous enchantent. Un grand auteur classique et familier qui nous connaît mieux que nous-mêmes.
Inventeur d'un genre dont il est l'unique représentant, l'« instantané littéraire », Philippe Delerm s'inscrit dans la lignée des grands auteurs classiques qui croquent le portrait de leurs contemporains, tels La Fontaine ou La Bruyère. Il est l'auteur de nombreux livres à succès, dont La Première Gorgée de bière, Je vais passer pour un vieux con ou Sundborn ou les Jours de lumière (prix des Libraires, 1997).
À quarante-sept ans, Nat, vétéran des services de renseignement britanniques, est de retour à Londres auprès de Prue, son épouse et alliée inconditionnelle. Il pressent que ses jours comme agent de terrain sont comptés. Mais avec la menace grandissante venue de Moscou, le Service lui offre une dernière mission : diriger le Refuge, une sous-station du département Russie où végète une clique d'espions décatis. À l'exception de Florence, jeune et brillante recrue, qui surveille de près les agissements suspects d'un oligarque ukrainien.
Nat n'est pas seulement un agent secret. C'est aussi un joueur de badminton passionné. Tous les lundis soir dans son club il affronte un certain Ed, grand gaillard déconcertant et impétueux, qui a la moitié de son âge. Ed déteste le Brexit, déteste Trump et déteste son travail obscur. Et c'est Ed, le plus inattendu de tous, qui mû par la colère et l'urgence va déclencher un mécanisme irréversible et entraîner avec lui Prue, Florence et Nat dans un piège infernal.
Avec Retour de service, John le Carré, en éminent chroniqueur de notre époque, livre un portrait du monde que nous habitons, glaçant, délicatement satirique et porté par une tension constante.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Isabelle Perrin
"Aucun autre écrivain n'a su mieux que John le Carré restituer – sans pitié à l'égard des politiciens – les affaires publiques et les coulisses secrètes de notre temps." The Guardian
"Subtil, désabusé, impeccable. Un bonheur de lecture, de la première à la dernière page." The Daily Mail
"Retour de service tombe à point nommé comme le signal urgent d'un lanceur d'alerte". The Washington Post
Bio auteur à venir.
Isabelle Perrin, que tout destinait à une sage carrière universitaire, contracte le virus de la traduction littéraire auprès de sa mère Mimi. Les incurables duettistes cosigneront plus de trente traductions, dont tous les romans de John le Carré depuis La Maison Russie.
Et si notre civilisation s'effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d'auteurs, de scientifiques et d'institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu'elle s'est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d'éviter un tel scénario ?
Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d'un possible effondrement et proposent un tour d'horizon interdisciplinaire de ce sujet - fort inconfortable - qu'ils nomment la "collapsologie". En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d'entre nous, ce livre redonne de l'intelligibilité aux phénomènes de "crises" que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd'hui, l'utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L'effondrement est l'horizon de notre génération, c'est le début de son avenir. Qu'y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre...
Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d'effondrement, de transition, d'agroécologie et des mécanismes de l'entraide, il est l'auteur de Nourrir l'Europe en temps de crise (Nature & Progrès, 2014).
Raphaël Stevens est éco-conseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est cofondateur du bureau de consultance Greenloop.
Postface d'Yves Cochet, ancien ministre de l'Environnement et président de l'Institut Momentum.
Grâce à un héritage inattendu, les Heffley vont pouvoir faire de grands travaux dans leur maison.
Mais dès le premier coup de marteau, les problèmes commencent. Bois pourri, moisissures, bestioles envahissantes et pire encore...
Manifestement, la demeure de Greg est en très mauvais état !
Les Heffley réussiront-ils à sauver leur maison, ou devront-ils plier bagages ?
PRIX INTERALLIE 2020
« Les faits. Le peu qu'on en a su pendant des mois. Ce qu'on a cru savoir. Les rumeurs, les récits. Sur ce meurtre, longtemps, l'unique certitude fut la météo. Ce samedi-là, il a fait beau. Dans les commerces et sur les parkings des hypermarchés, on pointait le ciel, on parlait d'été indien. Certains avaient ressorti leur bermuda et leurs tongs. Ils projetaient d'organiser des barbecues dans leur jardin.
L'agresseur, a-t-on assuré, s'est introduit dans la maison de l'impasse en plein jour. On ignore à quelle heure. Pour trancher, il faudrait disposer du rapport du policier qui a dirigé les investigations. Malheureusement, quatorze mois après les faits, il ne l'a toujours pas rendu. »
Face à l'opacité de ce fait divers qui l'a touchée de près - peut-être l'oeuvre d'un serial killer -, Irène Frain a reconstitué l'envers d'une ville de la banlieue ordinaire. Pour conjurer le silence de sa famille, mais aussi réparer ce que la justice a ignoré. Un crime sans importance est un récit taillé comme du cristal, qui mêle l'intime et le social dans des pages tour à tour éblouissantes, drôles ou poignantes.
Et si vous vous réveilliez un beau matin en ne sachant rien de votre propre vie ?
Cape Cod, Massachusetts. Écrivain mondialement célèbre, Randall Hamilton se réveille dans la chambre d'un hôtel luxueux avec vue sur l'océan. Le problème, c'est qu'il ignore totalement pourquoi il s'y trouve et comment même il est arrivé là. Pire, il semble avoir tout oublié de sa propre existence, y compris le fait qu'il est l'auteur de plus de quarante romans.
Boston, Massachusetts. Vivant de petits boulots, le jeune Andy Marzano passe tout son temps libre à écrire des romans dans son studio. La tête pleine de rêves de gloire et de reconnaissance, il collectionne surtout les lettres de refus des agents littéraires. Conscient de son cruel manque d'inspiration, Andy s'ingénie à piller la vie de son entourage. Mais un jour il franchit la ligne rouge en séduisant une jeune comédienne, Abigaël, dans le seul but de se nourrir de leur relation et de servir son ambition. En voulant diriger les autres comme de simples personnages, il s'apprête à provoquer des drames irréparables...
Un auteur couronné de succès, un apprenti écrivain miné par les échecs : les deux hommes ignorent tout l'un de l'autre. Pourtant, leurs destins sont inexorablement liés et leurs routes ne tarderont pas à se croiser. Pour le meilleur, et surtout pour le pire.
Avec ce dixième livre, Valentin Musso nous dévoile un roman à la construction diabolique et au dénouement vertigineux.