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Paolo Roversi
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Maître de la photographie de studio, Roversi a substitué au top-mode, pour une série réalisée au Polaroïd grand format, des oiseaux de fauconnerie.
Figure de la photographie de mode, directeur artistique et grand portraitiste, Paolo Roversi collabore depuis plus de quarante ans avec les plus prestigieuses maisons de haute couture, parmi lesquelles Dior ou encore Yohji Yamamoto. Maître de la photographie de studio, Roversi a substitué au top-mode, pour une série réalisée au Polaroïd grand format, des oiseaux de fauconnerie. Nimbés de lumières saturées, hiboux, chouettes et faucons posent face à l'objectif. L'approche minimaliste du portrait et les tons monochromes, qui ont fait la signature du photographe italien, donnent à voir dans toute leur majesté un faucon royal, un hibou moyen-duc et une chouette princière. Les oiseaux, posés sur un tabouret ou le dossier d'une chaise, se tiennent avec élégance, regards parfois étonnés d'être là, devenu sujet digne d'attention. Le temps paraît suspendu : dans des tons violines ou presque vieil or patiné, la présence tranquille, l'envol soudain, le regard surpris des oiseaux confinent presque au pictural. La grâce de ces rapaces, la beauté de leurs plumes et la puissance de leur présence se révèlent sous la gélatine argentique et dans les couleurs évanescentes caractéristiques du photographe. Cette série inédite de Roversi offre un nouveau regard sur les oiseaux : leurs liens aux hommes, comme modèle artistique. -
Le 27 février 1958, via Osoppo à Milan, des malfaiteurs dévalisent les fourgons de la Banque d'Italie.
Parmi les témoins, deux jeunes garçons : Antonio, 13 ans, décide qu'il entrera dans la police ; Roberto, 8 ans, choisit de devenir gangster. Dès lors, leur destin est tout tracé et leur confrontation inévitable. De braquages en arrestations, de planques de luxe en salles d'interrogatoire, Antonio et Roberto s'élèvent peu à peu dans la hiérarchie de la police et de la pègre et se livrent une guerre sans merci dans une ville à feu et à sang, secouée par les crimes mafieux, les manifestations politiques, les révoltes étudiantes, les attentats terroristes...
À travers cette course-poursuite infernale, au coeur du Milan des années de plomb, Paolo Roversi dresse une formidable épopée criminelle à l'italienne dans la lignée de Romanzo criminale.
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«La nostalgie de l'enfance est le premier moteur de mon travail», confesse Paolo Roversi, grand photographe de mode, qui n'a jamais oublié les rivages et les mosaïques byzantines de Ravenne, sa ville natale italienne. S'il est devenu, avec son installation en France, en 1973, un véritable Italien de Paris et que son nom fut longtemps associé à la prestigieuse maison Dior, son style particulier et immédiatement identifiable l'a rapidement et durablement imposé sur la scène internationale.
Pudique et réservé, Paolo Roversi développe depuis plus de quarante ans une oeuvre qui semble hantée par la fragilité de toute forme de beauté et par la délicatesse que requiert sa conception de l'élégance. Il tire d'une solide culture picturale et d'une connaissance très fine de l'histoire de la photographie un rendu subtil des couleurs, une stylisation du dépouillement graphique et une recherche constante de formes nouvelles qui signent l'originalité de son talent.
Ses modèles et mannequins aux silhouettes souvent androgynes semblent inspirés par les mythes angéliques d'un préraphaélisme revisité par une lumière diaphane, presque irréelle, qui leur confère une présence et une vitalité étonnantes.
En 1980, Paolo Roversi, qui se définit comme un photographe peu attiré par l'innovation technologique, découvre le film Polaroïd associé à une chambre grand format ; cette rencontre, qu'il assimile à un «véritable coup de foudre» (il va même jusqu'à noter que l'invention du Polaroïd, en 1947, coïncide avec sa propre année de naissance.), lui ouvre de nouveaux champs de recherches esthétiques et renouvelle sa relation avec le modèle photographié. Certaines de ses créations au Polaroïd, notamment ses nus, appartiennent aujourd'hui à l'histoire de la photographie.
Dans la brève autobiographie qu'il a rédigée pour ce Photo Poche, Paolo Roversi précise : «Quand je regarde en arrière, je ne vois qu'un journal intime écrit jour après jour, photo après photo, avec beaucoup d'amour et de passion.»
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Black money. Una nuova indagine per la profiler Gaia Virgili
Paolo Roversi
- Saga Egmont
- 8 Avril 2022
- 9788728307748
Che cosa collega il rapimento di un'antropologa a Parigi con gli omicidi di un banchiere a Milano e di un finanziere saudita a Nizza? Sono tutti eventi in preparazione di quella che diventerà "la rapina del millennio", progettata da un collettivo di hacker internazionale che si fa chiamare FaceLess. L'indagine viene affidata alla profiler Gaia Virgili, da poco a capo di una squadra investigativa dell'Europol, con sede a L'Aia. Ad aiutarla ci saranno Dominic Lamarque, commissario di polizia della brigade criminelle di Parigi con un passato nella legione straniera, il catalano Cesar Cabrera, ex Mossos d'Esquadra, e Gil Fontain, ingegnere ed esperto d'informatica, che sarà l'arma in più contro gli hacker di FaceLess. A loro, inoltre, si affiancherà Jack Durrell, ambiguo agente statunitense della National Security Agency, con un passato nella CIA e tanti segreti da nascondere. La squadra dell'agente speciale Virgili si metterà prima sulle tracce dei responsabili degli omicidi e poi dei rapinatori, in quella che ben presto si trasformerà in una sorta di partita a scacchi internazionale con un avversario astuto e "invisibile" soprannominato Defoe. "Black Money" si ispira alla storia della più grande rapina mai avvenuta a livello mondiale, realmente accaduta nel 2013, che ha fruttato ai banditi oltre 45 milioni di dollari dopo che erano riusciti ad hackerare i sistemi di sicurezza delle banche e a rapinare in contemporanea - con un'audacia e un sincronismo impressionanti - migliaia di sportelli bancomat sparsi in ventisette stati del mondo.
©2022 Società Editrice Milanese (P)2022 Saga Egmont
Paolo Roversi è scrittore, giornalista, podcaster e sceneggiatore. Vive a Milano. I suoi romanzi sono tradotti in otto lingue e dai suoi libri sono stati tratti spettacoli teatrali e cortometraggi. Con 'Solo il tempo di morire' (Marsilio) ha vinto il Premio Selezione Bancarella 2015 e il Premio Garfagnana in Giallo 2015; con 'La mano sinistra del diavolo' (Marsilio) ha vinto il Premio Camaiore per la letteratura gialla 2007; con 'Psychokiller' (SEM) si aggiudicato il Premio Scerbanenco dei lettori 2020. -
Dans l'intimité du studio d'un des plus grands de la photographie de mode. Depuis 1980, Paolo Roversi travaille pour les plus prestigieux magazines de mode et les plus grandes marques. Avec sa chambre polaroïd son style est devenu inimitable. Depuis des années il travaille sur ce livre, fruit d'un travail méticuleux et patient où des images personnelles inédites : des images de l'architecture de son studio, des natures mortes d'objet qu'il côtoie en travaillant côtoient les icônes de la photographie de mode comme ses portraits d'Ines de la Fréssange ou de nombreux tops, le plus souvent nues... Loin des images de mode, un univers intime et beau.
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Un magnifique ouvrage illustrant le regard unique d'un grand photographe de mode sur de somptueuses créations haute couture.
Cet ouvrage présente le travail d'un influent portraitiste de mode, à travers sa collaboration avec une prestigieuse maison de couture.
Les clichés de ce célèbre photographe, à l'atmosphère lyrique et surnaturelle, dévoilent les silhouettes des mannequins les plus incontournables telles que Naomi Campbell, Natalia Vodianova, Laetitia Casta, Eva Herzigova ou encore l'actrice Natalie Portman. Envoûtantes, ces images soulignent le raffinement des créations Haute Couture de la maison.
Derrière les images officielles iconiques parues dans les plus grands magazines de mode, un jeu de calque laisse apparaître des photographies inédites de ces séances photos.
Au fil des pages, des notes manuscrites rédigées par l'artiste photographe ainsi que par ses modèles fétiches enrichissent la lecture de son histoire.
En son hommage, Grace Coddington signe la préface de cet ouvrage.
Ainsi, l'association de ces grands noms du monde de la mode contribue à faire de ce livre un véritable objet de collection qui séduira tout autant les passionnés de haute couture que de photographie.
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Lettres sur la lumière
Emanuele Coccia, Paolo Roversi
- Gallimard
- Livres D'art
- 14 Mars 2024
- 9782073054357
Le photographe Paolo Roversi et le philosophe Emanuele Coccia ont choisi le genre épistolaire pour nous livrer leurs pensées. Cette correspondance s'articule autour de la lumière, prenant comme point de départ des considérations du photographe, parfois techniques et toujours poétiques, auquel le philosophe répond en élargissant au champ plus vaste offert par sa discipline. Au fil des échanges, ponctués par des photographies emblématiques de Paolo Roversi, les auteurs se dévoilent, laissant apparaître deux personnalités singulières.
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Paolo Roversi par Christian Caujolle
Paolo Roversi, Christian Caujolle
- Andre Frere
- Juste Entre Nous
- 17 Novembre 2022
- 9782492696121
Si on le connaît surtout pour ses photographies dans le domaine de la mode, Paolo Roversi n'est surtout pas photographe « de » mode. Ce grand connaisseur de la photographie - qu'il collectionne avec un goût très sûr -, cet amateur, au plus beau sens du terme, de livres qui, dès sa jeunesse l'ont familiarisé avec les classiques comme avec les auteurs de sa génération, est photographe, tout simplement.
Il considère chaque photo comme un « portrait », qu'il s'agisse d'un visage, d'une robe, d'un paysage ou d'une cafetière, et affirme sa passion pour August Sander, Diane Arbus ou Richard Avedon. Et évidemment Robert Frank dont il fut proche. Simplement parce qu'il cherche à « placer au centre du monde » ce qu'il photographie, qu'il s'efface pour pouvoir éliminer et épurer au maximum. Avec une grande élégance.
Au début, cela n'a pas été facile. Le COVID 19 nous a empêchés de nous voir en face à face et nous avons dialogué par écrans interposés, ce que ni l'un ni l'autre n'aimons et qui ne se prête guère au type d'échange qui est la règle, la base et le fondement de ces discussions. Dès la première rencontre physique sur la terrasse du Studio Luce et malgré l'intempestif passage d'un hélicoptère, la parole est devenue plus fluide. D'autant que le lieu est accueillant, que le studio, dans un immeuble des années trente au sud de Paris fait cohabiter espaces de vie et de travail. Comme une évidence. Retrouvailles complices, échanges, partage. Et toujours cette bonne humeur élégante, ce sourire qui plisse au coin des yeux, ce rire fréquent et jamais haut, cet humour léger, une façon de ne pas se prendre au sérieux, une forme de prédestination au bonheur comme une décision de vie. On sent à chaque instant une exigence, par nécessité et, tout aussi forte, l'indispensable liberté qui ouvre les portes. Le rythme est souple, musical, à la fois ferme dans ses convictions et jamais arrogant. Français parfait et précis pour le plus italien des parisiens, ou, peut-être, le plus parisien des italiens. Peu importe, d'ailleurs. Oui, une évidente élégance. Comme, plus tard, dans son appartement lumineux au dernier étage d'un bel immeuble. Un univers habité, ni en désordre ni vraiment rangé, surtout pas arrangé. Un monde de livres, dès l'entrée et dans presque toutes les pièces. Des livres de tous types, poésie, roman, philosophie, littérature, photo évidemment, livres d'art et de remarquables exemplaires reliés de belles éditions anciennes- vu une originale de Paul et Virginie, un ouvrage de 1776 sur l'Italie avec des aquarelles magnifiques ou un exemplaire des oeuvres complètes de Jules César - qui viennent de son épouse, Laetitia, ancienne top model descendante des imprimeurs typographes Firmin Didot. Un monde de photographies, partout, dans toutes les pièces, au mur ou sur des rangements en bois à croisillons. Peu de photographies du maître des lieux, finalement, mais beaucoup de pépites, de Robert Franck - beaucoup - à Diane Arbus - dont le si rare autoportrait enceinte - à Kertész - un petit tirage inédit d'une vue de Paris -, plusieurs Shoji Ueda ou Louis Faurer. Et tant d'autres, mêlés à quelques photos de famille. Face à un mur entièrement couvert de photographies, bouleversant, un Lucio Fontana blanc, d'un format inhabituellement grand, très pur d'une seule entaille verticale. On aperçoit, dans une bibliothèque dont les portes vitrées protègent des livres particulièrement précieux, un petit paquet carré, emballage mystérieux des tout débuts de Christo. D'autres peintures au mur, dont une d'un ami. Ici, rien n'est décoration, on vit dans un environnement où l'art trouve tout naturellement sa place pour que l'on vive avec lui. On le respire. Mais il ne s'agit ni d'un musée, ni d'une monstration, encore moins d'une démonstration. Pas de logique, pas de hiérarchie, une manière plutôt d'autoportrait fait de bribes de souvenirs, de moments d'une vie, d'émotions préservées.
Nous n'avons, finalement, pas tellement parlé de mode. Sans doute parce que ce n'est pas vraiment le propos, même si celui qui dit avoir été fortement influencé par August Sander est catalogué comme photographe « de mode » et que c'est son activité professionnelle principale. Mais il est évident que pour celui pour qui « tout est portrait » l'enjeu, le seul, est la photographie. Donc la lumière. Et une indispensable liberté que l'on retrouve dans la façon d'évoquer et sa pratique et des souvenirs, de se dire sans toujours se dévoiler, avec une pudeur qui n'est pas un calcul ou une cachotterie.
La parole est fluide, les émotions et les souvenirs reviennent, les convictions, les commentaires, sans affectation. On se parle. Juste entre nous. -