Le dictionnaire du Champagne et de la Champagne propose dans un beau livre illustré de nombreuses photos couleur, de faire découvrir le métier de vigneron champenois, ainsi que l'univers de ce vin mythique. La découverte du monde du Champagne se complète au fil des pages d'une présentation de la région «Champagne», à la fois écrin du vignoble, mais aussi terre d'agriculture et de forêt, riche de son histoire et de ses histoires.
Ce livre a une ambition : faire aimer la peinture. Pour ce faire, il souhaite donc aider à observer, à identifier à comparer, à interpréter, à décrire et à raconter. Il est fondé sur une conviction, celle de la nécessité d'une approche directe, physique et sensible des oeuvres.
Celle-ci n'est possible qu'à travers la visite au musée ou la découverte in situ du lieu, monument, galerie, dans lequel les tableaux sont conservés et présentés. Mais il s'agit aussi de pouvoir replacer l'oeuvre dans un contexte stylistique et historique permettant d'évaluer sa place dans l'histoire des arts.
Cet ouvrage se veut donc une petite boîte à outils, un nécessaire de voyage permettant d'entamer, en se fondant sur quelques exemples choisis, pour bon nombre d'entre eux dans les collections des Musées du Grand Est allant du XVe au XVIIIe siècle, l'exploration de la peinture de chevalet. Il veut ouvrir quelques portes vers cet univers infini de formes et de couleurs, dans toute la richesse de son histoire.
Je chemine, tu chemines, nous cheminons... sur le territoire du Parc naturel régional des Ardennes. Quel bonheur de partager une belle aventure en marchant sur des chemins remplis de surprises et de découvertes. La grande traversée offre 24 possibilités de randonner en ligne ou en boucle. Au fil de vos pas, dans une échappée champêtre ou sur un sentier escarpé, découvrez notre patrimoine - le petit et le grand -, notre histoire laborieuse et courageuse et l'authenticité des milieux naturels... La grande traversée nous emmène aussi, page après page, à la rencontre des hommes et des femmes qui offrent avec générosité, la qualité et la sincérité de leurs produits du terroir.
Ce livre est essentiellement constitué de photos. Elles parlent pour elles-mêmes et n'ont pas besoin de beaucoup de commentaires. La première partie vous familiarise avec la vie monastique en ce qu'elle a de principal, d'essentiel. La deuxième montre précisément ce qui déborde et se partage comme un trop-plein de sens qu'on ne peut garder pour soi. L'accueil et l'hospitalité monastiques n'ont pas d'autre but.
Rien que des photos?? Mais vous voulez aussi comprendre. Jean-Marie Lecomte a trouvé en la personne de Patrice Halleux un précieux collaborateur. Celui-ci, dans la troisième partie, s'adresse surtout au touriste, au visiteur des ruines. Orval est autre chose que des vieilles pierres. Il y a des énigmes. Pourquoi une abbaye et trois monastères?? Pourquoi des ruines à côté d'un lieu aujourd'hui habité par une communauté et fréquenté par beaucoup de visiteurs et de personnes à la recherche de sens?? En parlant, en racontant, l'écrivain dépasse le moment instantané. Il donne du relief à ce qui se voit. Il parle même de ce qui ne se voit pas. Il explique la cohérence là où le visiteur non averti ne verrait qu'éclatement et morceaux épars. Prenant Orval comme exemple, il montre -?et démontre?- que la vie est une recherche continuelle. Pour les moines qui ont vécu ici ou y vivent maintenant la recherche de Dieu, il est interdit de stagner dans la vie. Toujours la vie avance et intègre des nouveautés. Certaines choses disparaissent, parfois violemment. Mais sur les ruines on peut construire aussi du neuf. Orval, c'est tout cela. Voilà pourquoi Orval est un signe d'espérance. Depuis neuf siècles et demi on y a cru pour vivre. Et recommencer en cas de besoin. Sans répéter à l'identique. C'est notre foi. Et notre expérience.
Bienvenue, cher lecteur. Si ce livre vous fait partager un peu cette conviction, alors il rejoint notre plus profond désir. Le désir du moine, du photographe et de l'écrivain.
Qu'est-ce que vraiment l'Ardenne ? Eh bien, c'est une région géographique commune à la Belgique et à la France. Elle se caractérise par un haut plateau entrecoupé de vallées profondes (ce qui peut donner du relief ), par une importante couverture forestière (ce qui lui confère de la sauvagerie), par un sol relativement pauvre où domine le schiste, et par un climat plus rude que celui des contrées qui la bordent. Le massif de l'Ardenne s'étend du nord de Charleville- Mézières jusqu'à la région de Liège. Ce livre entend présenter les facettes de ce térritoire à travers une soixantaine de textes de Jean-Pierre Lambot. Y sont abordés, la variété des paysages, le patrimoine et les traditions, illustrés par les photographies de Céline et Jean-Marie Lecomte, au fil des saisons. Une occasion rare de découvrir cette belle région transfrontalière.
Existant probablement depuis les temps préhistoriques, le cheval ardennais ne tire de ses ascendances immémoriales aucune vanité, bien qu'il leur doive sans doute sa santé robuste, sa frugalité et sa résistance aux rigueurs climatiques. L'essentiel de son renom, il l'a acquis sur les champs de bataille.
Guerrier impavide dans le tumulte et le fracas des combats, il fut notamment le plus remarquable cheval d'artillerie qui ait existé.
Mais au cours de son histoire, il sut également devenir, grâce à sa douceur et son intelligence, aussi bien le roi des débardeurs que le livreur infaillible s'arrêtant toujours devant la bonne porte, ou le roulier infatigable connaissant routes et carrefours par coeur et retrouvant ses abreuvoirs préférés aussi sûrement que les tavernes favorites de ses postillons !
Paradoxalement, ce cheval qui depuis des siècles a maintenu sa réputation en guerroyant sans cesse et en travaillant dur, s'illustre aujourd'hui dans la frivolité. Il ne mouille plus le harnais en tirant canons, diligences ou charrues, mais des voitures légères de loisir et de sport. Ses nouveaux espaces de gloire ne retentissent que des applaudissements des spectateurs des rallyes, des marathons, des épreuves de maniabilité.
Ses chemins héroïques ne vont plus vers Poitiers, Jérusalem ou Moscou, ils s'appellent Route du Poisson, Route du vin et du Comté ou 24 heures de Libramont...
Douze personnages célèbres dans les combats de 14-18 en Argonne et l'influence sur leur destin. Marc Bloch, Fernand Léger, Erwin Rommel, Reynaldo Hahn, André Pézard, Charles Delvert, Roland Garros, Joseph Kessel, Harry Truman, François Nourissier.
L'ouvrage se propose d'abord de faire découvrir au lecteur les raisons à l'origine des combats, qui se déroulent en Argonne entre 1914 et 1918. Il permet de mieux percevoir les traces du conflit, toujours visibles, à travers plusieurs parcours sillonnant le territoire argonnais. Ainsi, le lecteur accompagnera ces douze personnages, qui ont laissé des écrits évoquant leur présence sur ce champ de bataille. Chacun d'eux en éprouve une expérience, heureuse ou malheureuse, déterminante pour la suite de leur existence.
Où est mon pays ? s'interrogeait le poète André Frénaud. Poser la question, c'est déjà un peu y répondre.
Certes. Alors, où est la Champagne-Ardenne ? Dans les musées, cela ne fait aucun doute.
Cette affirmation, aux accents de certitude, je ne l'énonce pas pour faire triompher un quelconque besoin de la cause mais parce qu'elle est simplement le fruit de l'expérience. La mienne, qui ne demande qu'à devenir la vôtre.
Il y a des invitations qui ne se refusent pas. Celle dont il est question ici est assez inclassable. Sans doute est-elle promenade à l'aventure, voyage dans le passé et dans l'avenir, rencontre avec l'Art et l'Histoire, vivifiés par la vérité documentaire des collections. Sans doute aussi est-elle faite d'un peu de l'âme des lieux et de la nostalgie du temps qui passe autant que de la force de l'instant présent.
Si le bonheur, c'est de connaître où est son pays, alors je suis un homme heureux. En passant par les musées, j'ai écouté la Champagne-Ardenne me raconter sa propre histoire, qui est un peu la mienne.
Les cent portraits rassemblés dans ce livre sont ceux d'Ardennais pour la plupart peu connus mais qui, par ce qu'ils font ou ce qu'ils sont, représentent l'âme de ce territoire.
L'éleveur ici, côtoie l'aubergiste ou le vannier, l'estampeur rencontre la lavandière ou le bouilleur de cru. Au milieu des paysages ardennais, le tendeur de grives accompagne la modiste et le forgeron, le tout en noir et blanc.
Combien de fois, en quelque mille cinq cents ans, l'histoire de France s'est enchâssée dans ce qui est aujourd'hui le département de l'Aisne. Faut-il citer à un bout l'épisode du vase de Soissons et à l'autre, l'offensive Nivelle du Chemin des Dames ?
Du nord au sud, entre les champs de bataille, voici cinq grands terroirs : le Saint-Quentinois de l'apparition de l'Art Déco, la Thiérache des églises fortifiées, le Laonnois des acropoles et du massif de Saint-Gobain, le Soissonnais des écrivains et des abbayes ruinées et le sud avec la Brie, le cours de la Marne et des vins de Champagne.
Et les surprises sont nombreuses et de taille à l'exemple de Matisse peignant à Bonhain-en-Vermandois, de Caïn tuant Abel à Jeantes, de Notre-Dame de Laon portant des boeufs, du fantastique donjon épiscopal de Septmonts, de la 4e brigade de « Marines » à l'assaut du Bois Belleau ou du carré d'excellence de la langue française entre La Fontaine, Racine, Dumas père et Claudel.
La recette est simple: chaparder des histoires aux bonimenteurs et les mêler ensuite à celles de la grande Histoire.L'auteur des quatorze nouvelles de ce recueil l'a appliquée avec ferveur. Leurs aventures courent du XVIe au XXesiècle, des guerres de religions à Chapeau melon et bottes de cuir.C'est dire l'étonnant voyage auquel vous invite Yves-Marie Lucot. À la cruauté du hasard, le nouvelliste oppose la tendresse des amants. Contre la violence de la mort, il dresse la grande humilité des égarés. Et il endigue la dure réalité des faits par des sortilèges et des tours d'alchimiste.Bref, il y a dans la Malédiction des éléphants bien des voies d'influences qui comptent pour son auteur. Citons quelques exemples: celles d'Edgar Allan Poe, d'Herman Melville, des soeurs Brontë, de Jules Verne, de Joseph Delteil, d'Alexandre Vialatte, de Claude Seignolle et de Jorge Luis Borges.Yves-Marie LUCOT
La Thiérache, à cheval sur les départements de l'Aisne, des Ardennes et du Nord, est devenue pour son malheur un territoire propice aux passages et aux invasions.
De cette période de troubles, il reste aujourd'hui une centaine d'églises fortifiées qui ont résisté à tout pour parvenir jusqu'à nous.
Gilles Grandpierre les replace dans le contexte de leur édification et raconte l'histoire de chacune.
Existant probablement depuis les temps préhistoriques, le cheval ardennais ne tire de ses ascendances immémoriales aucune vanité, bien qu'il leur doive sans doute sa santé robuste, sa frugalité et sa résistance aux rigueurs climatiques. L'essentiel de son renom, il l'a acquis sur les champs de bataille. Guerrier impavide dans le tumulte et le fracas des combats, il fut notamment le plus remarquable cheval d'artillerie qui ait existé. Mais au cours de son histoire, il sut également devenir, grâce à sa douceur et son intelligence, aussi bien le roi des débardeurs que le livreur infaillible s'arrêtant toujours devant la bonne porte, ou le roulier infatigable connaissant routes et carrefours par coeur et retrouvant ses abreuvoirs préférés aussi sûrement que les tavernes favorites de ses postillons!Paradoxalement, ce cheval qui depuis des siècles a maintenu sa réputation en guerroyant sans cesse et en travaillant dur, s'illustre aujourd'hui dans la frivolité. Il ne mouille plus le harnais en tirant canons, diligences ou charrues, mais des voitures légères de loisir et de sport. Ses nouveaux espaces de gloire ne retentissent que des applaudissements des spectateurs des rallyes, des marathons, des épreuves de maniabilité. Ses chemins héroïques ne vont plus vers Poitiers, Jérusalem ou Moscou, ils s'appellent Route du Poisson, Route du vin et du Comté ou 24 heures de Libramont...Cependant, comme cheval de travail, peut-être n'a-t-il pas encore lancé son dernier hennissement. En dehors des exploitations forestières qui sont restées ses refuges, on a vu ces dernières années réapparaître l'ardennais sur des terres de maraîchage et de petite culture généralement biologiques, ou dans des vignobles prestigieux où il est préféré au tracteur. Et dans quelques villes, il fait le cantonnier, tirant avec discrétion les bennes de ramassage des déchets, ou tondant silencieusement les espaces verts. La crise globale de l'énergie qui s'annonce lui ouvrira-t-elle une ère de renaissance? Qui le sait? A voir sur TVLux
Consacré au département de la Meuse, "La Meuse sentimentale" est un livre sur le ciel et la nature, qui montre des statues, des églises, des villages et des villes anciennes. C'est aussi un livre sur l'invisible.
L'histoire, les souvenirs de famille, les châteaux de nuages, les reflets sur les rivières et sur les toits des maisons. Notre pays, qui parle tout le jour et qu'on entend parfois, avant la nuit, quand la vie s'apaise et s'ouvre, comme un livre sur les genoux, au sentiment de la Meuse.
Après plusieurs entretiens, plusieurs visites, après de nombreux échanges et d'écoutes mutuelles, les frères trappistes ont accepté de confier la réalisation de ce livre à deux artistes dont la complicité muette n 'est plus à souligner.
L'oeil de Jean-Marie Lecomte et les mots de Joseph Orban nous conduisent lentement sur ce chemin de silence suivi par les moines depuis plus d'un millénaire.
Par l'image et les textes, nous entrons peu à peu dans un univers de partage, d'humilité, de respect et d'ouverture à l'autre. Car il serait faux de penser que c'est pour fuir le monde que les moines ont choisi de s'isoler. " Prie et travaille " est leur devise. On pourrait aussi ajouter " contemple ".
Ce livre est une invitation à la contemplation.
Il peut y avoir quelque complaisance à vanter les mérites d'une ville, simplement parce que cela flatte l'égo de ses habitants, sans s'assurer que d'autres n'ont pas, plus qu'elle, joué un rôle déterminant ou tenu une place centrale dans l'histoire de notre pays. Avec Reims, on ne court pas ce risque. Dans son surnom même, la Cité des Sacres porte en elle le poids de sa dimension historique et spirituelle. Il se trouve que c'est ici, au coeur de cette Champagne qui donnera plus tard le plus fameux et pétillant des breuvages, que le coeur de la France ou de ce qui allait le devenir a choisi de battre, du baptême de Clovis à la construction de Notre-Dame, la nôtre, de la geste johannique aux trente-et-un sacres royaux qui, de Louis Ier le Débonnaire à Charles X, jalonnent l'histoire de France.
À son corps défendant, Reims ajoute à ces hauts faits et lieux de s'être trouvée à l'épicentre des deux guerres mondiales au point qu'une partie de l'histoire du monde s'y joua autant de fois. Elle n'en demandait certes pas tant. Mais sans la souffrance dont elle se forgea une âme douée pour la renaissance et les reconstructions, Reims ne serait pas aujourd'hui devenue ce qu'elle est. Cette élégante ville où l'histoire et les arts, y compris culinaires, l'architecture, le goût des espaces harmonieux et d'un certain art de vivre semblent, une fois pour toutes, s'être réconciliés. Par l'image et le mot, ce livre invite à le (re)découvrir.
Fleuron de la gastronomie ardennaise, viande choisie par de grands chefs pour élaborer des plats savoureux (Philippe Mille à Reims, Antoine Westermann à Paris, Gratien Leroy pour l'émission Top Chef ), la Dinde Rouge des Ardennes reflète un certain art de vivre : «le goût du travail bien fait, le temps pris pour le faire, la valeur donnée à la vie animale et à son bien-être, une attention à ce que nous mangeons...». Cette superbe volaille a pourtant bien failli disparaître au cours du 20e siècle.
Dans cet ouvrage, richement illustré par le photographe David Truillard , préfacé par le chef Philippe Mille (meilleur ouvrier de France 2011) et l'éleveur Jean-Michel Devresse, suivez l'odyssée de la Dinde Rouge racontée par Nathalie Diot. Remontez le cours de son histoire culinaire depuis les Aztèques et les Mayas jusqu'aux tables occidentales contemporaines.
Apprenez comment une poignée d'éleveurs parvient à sauvegarder cette espèce toujours menacée. Découvrez comment la cuisiner et la déguster grâce aux nombreuses recettes conçues par une douzaine de chefs français et belges, investis dans la défense du goût.
Les Ardennes ont payé un lourd tribut aux deux dernières guerres mondiales. Parmi le patrimoine bâti, les églises n'ont pas été épargnées. Tout au contraire, elles ont été souvent victimes des stratégies guerrières qui cherchaient à détruire les lieux porteurs des valeurs des communautés villageoises Le département, par le nombre des chantiers de reconstruction de ses édifices religieux, s'est trouvé au coeur des débats nationaux sur l'évolution de l'Art sacré. Des architectes, des artistes, souvent de grande notoriété, ont eu l'opportunité d'apporter, ici, par leurs créations, des contributions exemplaires au renouveau de l'Art sacré.
Les plantes nous racontent... des histoires. C'est dans l'univers imaginaire d'une cinquantaine de fleurs que Christine Delevoye Demolin et Philippe Delevoye nous invitent à les suivre. Vous découvrirez les liens qui unissent les plantes à la mythologie, aux légendes, à l'histoire, à la culture... ou parfois à des faits réels ou anecdotiques.
Là, le chèvrefeuille complice de la tragédie de Tristan et Yseult ; ici, la violette ambassadrice des amours de Bonaparte et de Joséphine ; ici encore, le coquelicot symbole de la Grande Guerre pour les Tommies tombés au champ d'honneur ou bien le lilas, parfum de la Belle Époque...
Pour illustrer les textes, Jean-Marie Lecomte a cherché, dans ses photographies, à révéler la part de mystère de chaque plante, comme dans un portrait.
Ceci n'est pas un livre d'Histoire, mais d'histoires. Ces petites histoires qui ont fait la grande. Celles qui faisaient dire à Prosper Mérimée : Je n'aime dans l'Histoire que les anecdotes, alors que les frères Goncourt, Jules et Étienne, jugeaient, dédaigneux, que L'anecdote, c'est la boutique à un sou de l'Histoire... Les appréciations sur le sujet restent probablement autant partagées aujourd'hui, bien que personne ne puisse contester l'avis d'Alfred de Vigny : L'Histoire est un roman dont le peuple est l'auteur. Ainsi ce livre aurait-il pu aussi bien s'intituler : Le grand roman des Ardennes. Car ce sont les gens d'ici, célèbres ou anonymes, qui ont été les héros, au fil des siècles, de ces histoires que raconte Bernard Chopplet et que Jean-Marie Lecomte, avec le talent qu'on lui connaît et l'originalité que lui permet sa connaissance du département, met véritablement en scène.
Sont-elles exactes ? Il vaut mieux laisser la question aux érudits locaux qui raffolent de ce genre de petits plaisirs et se dire, comme Ernest Renan, que L'Histoire est une petite science conjecturale, une des façons dont les choses ont pu se passer ou comme Napoléon que l'Histoire est une fable sur laquelle tout le monde est d'accord. Et surtout tenir compte de l'avertissement humoristique d'Anatole France : Les livres d'histoire qui ne contiennent aucun mensonge sont très ennuyeux...