Entre une mère et sa fille, l'amour reste toujours fragile. Entre bienveillance et malentendus, envie d'être ensemble et désir d'émancipation, portraits croisés d'une mère célibataire et de sa fille unique. D'abord fusionnelle, leur relation se distend quand l'école puis l'ascension sociale de la fille viennent heurter les rêves plus modestes de la mère.
Un roman touchant, beau et émouvant sur l'amour filial, qui interroge les différences de classes, les notions de réussite et de bonheur, et qui pose surtout la question que nous avons tous dû affronter : peut-on grandir sans trahir ?
1972. Black River Falls, Wisconsin. Alicia Western, vingt ans, est admise à sa demande dans une institution psychiatrique.
Au cours de neuf séances avec son thérapeute, elle nous livre les clés de son monde intérieur. Un monde tourmenté, peuplé de créatures chimériques et de figures puissantes : la grand-mère qui l'a élevée ; le mathématicien Alexandre Grothendieck, son mentor ; son frère Bobby, qu'elle aime depuis toujours d'un amour impossible.
Folle, Alicia ? Pas plus que l'époque qui l'a vue naître et dont la cruauté semble sans limites. Fragile et géniale, cette jeune fille est sans aucun doute l'un des plus beaux personnages inventés par Cormac McCarthy.
Situé dix ans avant Le Passager, dont il éclaire les zones d'ombre, Stella Maris est un voyage sans retour de l'autre côté du miroir.
« La vie de mes parents, c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose. J'arrive à situer les protagonistes, quelques moments marquants me restent, puis, ensuite, je me perds. Trop de dates, d'événements, de trous, de silences, de contradictions. Parfois, je me demande si cela m'intéresse vraiment d'y comprendre quelque chose. Finalement, à quoi bon ? Qu'est-ce que cela m'apporterait de plus de tout savoir, tout comprendre, tout analyser ? Rien, je crois fondamentalement que je n'y gagnerai rien, à la limite je perdrais mon temps. » Incisif, poétique et porté par un humour plein d'émotion, Beyrouth-sur-Seine est un roman sur la famille, l'immigration et ce qui nous reste de nos origines.Citations issues de :
Extrait du film Les enfants de la guerre de Jocelyne Saab, 1976.
Une mémoire pour l'oubli de Mahmoud Darwich, Collection Babel, Éditions Actes Sud, 2007. Traduit par Farouk Mardam-Bey et Yves Gonzalez-Quijano.
Extrait du film Massaker de Monika Borgmann, Lokman Slim, Hermann Theissen et Nina Menkes, 2005.
Marcher jusqu'au soir de Lydie Salvayre, Éditions Stock, 2019.
Le Liban en guerre : 1975-1990 de Dima De Clerck et Stéphane Malsagne, Éditeur Belin, 2020.
Le Gardeur de troupeaux de Fernando Pessoa, Collection Poésie/Gallimard, Éditions Gallimard, 1987. Traduit par Armand Guibert.
I work like a gardener de Joan Miró et Yvon Taillandier, Éditions Princeton, 2017.
Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale.
Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : Mon mari ! Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. Elle est follement amoureuse de lui. Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin... Véritable phénomène, sélectionné par plus de 10 prix littéraires, finaliste du prix Médicis, lauréat du prix du Premier Roman, Mon mari est un livre irrésistible - dérangeant, tendu, drôle et grinçant - qui a déjà conquis 80 000 lecteurs et a été traduit dans une dizaine de pays.
Un délice irrésistible. Amélie Nothomb Si réussi qu'il donne envie de le relire aussitôt. Jérôme Garcin - L'Obs Un pur régal, foncez ! Arnaud Viviant - France Inter Un thriller absolument fascinant, impossible à lâcher. Oprah Winfrey
Il n'avait ni patrie ni roi, mais une poignée d'hommes fidèles. Ils ne cherchaient pas la gloire, seulement à apaiser leur faim. Ainsi naquit le mythe. Ainsi se raconte une légende.
Après avoir été banni du royaume de Castille par le roi Alphonse VI, Ruy Díaz vend, au mieux offrant, les services de sa troupe de soldats dévoués. Dans cette lutte pour la survie en territoire hostile, sa force de caractère et ses faits d'armes lui vaudront rapidement le surnom de Sidi Qambitur, maître triomphateur.
Avec son talent habituel, Arturo Pérez-Reverte nous plonge dans l'Espagne du XIe siècle, celle des rois rivaux, des batailles sanglantes et des jeux d'alliances entre chrétiens et Maures. Loin du mythe manichéen du Cid patriote, Sidi est le portrait d'un chef de guerre hors pair, d'un formidable meneur d'hommes et d'un stratège au sens de l'honneur inébranlable. Un roman haletant, épique et magistral, une immersion au coeur de l'Histoire.
« J'avais un frère fragile. Maintenant qu'il est mort, il me paraît plus fort, et je me sens plus faible. En vérité, je ne sais plus qui, de nous deux, était le plus fragile ».
En l'espace de six mois disparaissent successivement la mère et le frère de l'auteur. Tandis qu'ils affrontent la maladie surgit un secret qui réécrit l'histoire de la famille.
«Marguerite se transporte dans le coin de l'atelier où peint son grand-père. Elle aime qu'il feigne de ne pas l'avoir vue. Elle l'observe manier le pinceau, poser la couleur, et les mains la démangent.»Marguerite vit sur le pont Notre-Dame. Sa famille y tient l'échoppe d'enluminure la plus célèbre de Paris. Irrésistiblement attirée par l'atelier et ses couleurs flamboyantes, la jeune fille contemple les livres ornementés que fabrique son grand-père et se rêve artiste à son tour. Au fil du temps, Marguerite, libre et talentueuse, parvient à gagner sa place dans ce domaine réservé aux hommes. Mais au Moyen Âge, qu'il s'agisse d'amour ou de vocation, une femme peut-elle échapper à sa condition ?
Obtenez votre master en féminisme.Après des mois de grisaille à se coltiner des «Ça va bien se passer, madame», l'été est le moment idéal pour démonter le sexisme tout en se marrant et en se cultivant à travers un parcours d'exercices cérébraux, de niveau débutant à expert, toutes disciplines confondues. Vous apprendrez à féminiser les insultes, à remettre à l'honneur les femmes oubliées de l'histoire, à définir la longueur d'une jupe républicaine, à organiser un voyage au Féministan, à dessiner un clito, ou à jouer à «Devine avec qui on n'ira pas dîner !».Lâchez votre jokari, saisissez-vous d'un crayon et venez déconstruire le sexisme avec nous.
Décidés à changer de vie, deux amis que tout oppose - Joseph, avocat d'affaires, et Roger, ex-braqueur - se sont installés dans une masure au milieu des bois. Un jour, ils découvrent sur une aire d'autoroute un bébé abandonné. Contre toute attente et le plus élémentaire bon sens, ils choisissent de le garder sans avertir la police. Heureusement, les deux compères ont de la suite dans les idées et un entourage aussi dévoué qu'inventif. Au contact de l'enfant, Joseph et Roger réparent peu à peu leurs blessures, leur solitude et leurs regrets. Mais une ombre venue du passé plane sur eux...L'auteur des Recettes de la vie revient avec une histoire aussi rocambolesque que tendre.
Au sein du prestigieux internat privé de St. Stephen, dans l'idyllique campagne du Norfolk, se dresse une austère bâtisse victorienne assez laide et en manque cruel d'entretien : le dortoir de Fleat House. Lorsque le corps sans vie d'un élève y est découvert, le directeur s'empresse de conclure à un tragique accident. Mais l'enquêtrice londonienne Jazz Hunter n'est pas de cet avis. En tentant de pénétrer le microcosme fermé que constitue le pensionnat, celle-ci apprend que la victime était un jeune homme arrogant qui avait beaucoup d'ennemis...
Tandis que les mystères et les mensonges se multiplient, Jazz se retrouve plongée dans un monde fait de jeux de pouvoir, de dépendances émotionnelles et d'affaires inachevées. Bientôt, ce sont des secrets vieux de plus de trente ans qui refont surface, bien plus sombres que ce qu'elle aurait pu imaginer.Lucinda Riley excelle dans le roman policier. Version Femina.Captivant. Le Parisien week-end.Traduit de l'anglais par Élisabeth Luc.
Elle avait entendu l'histoire de gens qui se sont rencontrés au bon et au mauvais moment, de ceux qui se sont aimés jusqu'au bout, de ceux qui ont aimé sans pouvoir le dire, de ceux qui pensent au début j'ai tout raté et puis ensuite...
Et si Deborah Levy nous ouvrait les portes de sa bibliothèque personnelle ? Si elle nous emmenait à la découverte des artistes qui l'inspirent et la secouent ? Et si, en passant, elle nous livrait une anecdote savoureuse impliquant les petites cuillères, son voisin de palier et Nietzsche ? Tour à tour jeune femme aux yeux noircis de khôl, ses fidèles creepers aux pieds pour arpenter le Londres underground des années 1970, déjà fascinée par Colette et Simone de Beauvoir, amante féministe relisant Marguerite Duras et Sigmund Freud et Violette Leduc et Roland Barthes, voyante lorsqu'il s'agit de scruter l'âme des artistes qui l'obsèdent - Édouard Manet, Lee Miller, Francesca Woodman -, à l'affût du monde sous toutes ses coutures - technologie, pandémie, gastronomie... - Deborah Levy nous livre au fil de ces textes réjouissants, rassemblés ici pour la toute première fois, un véritable traité de l'indiscipline et une plongée revigorante dans son intimité loufoque et érudite.
La famille Florio règne désormais sur la Sicile. À Palerme, elle possède palais, usines, bateaux, soieries. On l'admire et on la craint. Mais la gloire demande efforts et sacrifices. Si Ignazio, qui a succédé à son père, pousse ses ambitions au-delà de la Sicile, son fils et futur héritier sait que le sang des Florio ne lui suffira pas : il lui faut la force des bâtisseurs. Sera-t-il capable de prendre les rênes de l'empire dont il porte le nom ? Dans l'ombre, leurs épouses sentent que la fortune peut se briser sous les coups du destin, et que les hommes, eux aussi, sont fragiles.Numéro un des ventes en Italie, véritable phénomène, la saga de Stefania Auci est la fresque tragique et intime de l'Italie du Sud.Porté par un formidable travail documentaire qui n'étouffe jamais la fiction, Le Triomphe des lions possède un incontestable souffle romanesque. Lire Magazine littéraire.Une saga réussie. Le Parisien Week-end.En bonus : le début du tome 3 de la saga, Les Lions en hiver, paru aux éditions Albin Michel.Traduit de l'italien par Renaud Temperini.
La conclusion des Sept Soeurs, la série qui a conquis 30 millions de lecteurs !
1928, Paris. Un jeune garçon est découvert, presque mort, au détour d'une ruelle. Doux et talentueux, il devient bien vite un membre à part entière de la famille qui l'a recueilli et découvre à son côté l'amour et la musique au conservatoire de Paris. Mais dans une Europe en proie aux heures sombres de son histoire, il sait qu'il devra fuir un jour, porté par une ancienne promesse. 2008, sur la mer Égée. Alors que les sept soeurs sont réunies pour la première fois à bord du Titan pour un dernier hommage à Pa Salt, elles découvrent que le père qu'elles aimaient tant leur a dissimulé une grande partie de son passé et que les secrets qu'il a emportés avec lui pourraient bien changer leur avenir à jamais. À travers les océans et les continents, l'histoire de Pa Salt, faite d'amours et de drames, est l'inoubliable conclusion de la saga phénomène dont elle révèle le plus grand secret !
« Atteindre l'aube est une lettre d'amour à ma grand-tante Georgie. Femme fantasque, femme adorée, inspiratrice, Georgie dont la présence et la voix me manquent tant depuis qu'elle n'est plus là.
C'est aussi un voyage qui m'a emmenée (bien plus loin que je l'imaginais au départ, sur des rivages parfois dangereux, et m'a conduit à m'interroger sur la place des hommes, des pères et des amants dans ma vie, et sur l'amour, tout simplement.
Pour écrire cette lettre fictive, j'ai déployé tout l'arsenal obscur de la mémoire, recoupé des enregistrements, dépecé mes archives, interrogé les vivants. Entre elle et moi, mais aussi entre mes arrière-arrière-grand-mères et elle, entre elles-toutes et moi, se sont mis à exister des ponts. Ont émergé des motifs récurrents, des filiations tacites héritées de notre histoire familiale. Un tableau s'est alors dessiné, au centre duquel trônait l'astre destructeur de la passion ».
_Diglee
«Je sens très fortement un appel à nager, comme une attraction physique. L'eau s'offre dans un présent intemporel ; elle appartient à la jeunesse, et surtout à l'enfance : quand les gens se précipitent vers l'eau, ils sont comme happés par un bonheur qui les dépasse...»Chantal Thomas a grandi à Arcachon entre deux éléments fondateurs, l'eau et le sable. École du regard et du silence, cet horizon premier a forgé ses principes d'existence : autonomie, attention à l'instant et à l'impermanence. Synonyme de liberté, d'amour de son corps, la nage contribue à l'émancipation des femmes.Plage et page se confondent... Chantal Thomas évoque ses voyages, ses lectures, les figures artistiques qui l'ont marquée. De New York à Nice, de Roland Barthes à Patti Smith, elle nous immerge dans une vie nomade où l'écriture prend corps.
Et s'il fallait affronter l'obscurité pour trouver sa vraie lumière ?
Ludivine, une lycéenne de 17 ans, tombe amoureuse pour la première fois de sa vie. Mais le garçon étrange et secret qui l'attire fait peser sur elle un danger dont elle est loin de se douter.
Emma, correctrice de 24 ans, mène une vie bien réglée. Jusqu'au jour où des événements étranges viennent bouleverser son quotidien et la plonger dans la terreur. Quelqu'un la harcèle-t-il ?
Ou la solitude et les lourdes épreuves qu'elle a traversées la font-elles sombrer dans la paranoïa ?
Zora, 34 ans, travaille à l'unité des affaires non résolues de la Brigade criminelle de Paris. Dans le dos de ses supérieurs, elle prend le risque de rouvrir un vieux dossier portant sur une disparition inquiétante. Ses recherches officieuses vont la conduire dans sa ville natale, où elle mettra au jour une terrible vérité...
Trois femmes unies par un lien secret, qui devront se battre pour faire face à une menace invisible.
Dans ce roman aux rebondissements plus inattendus les uns que les autres, Valentin Musso tisse un suspense psychologique implacable et nous manipule jusqu'aux dernières pages.
«Toutes les sociétés gavées se repaissent d'aventures. Et lorsqu'il est question d'un vrai explorateur, par-delà le monde connu, lorsque cet explorateur est allé au-delà des limites humaines, peu importe qu'il ne sache pas écrire parce que la vie parle pour lui, la vie même, élémentaire, forcenée dans son obstination à se prolonger. Franklin devint l'homme qui mangea ses bottes et ce nom emporta toute raison, toute lucidité. Il avait offert à ses contemporains ce que seule l'aventure, dans sa nudité, peut dévoiler : une expérience métaphysique.»Le 11 juin 1847, dans sa demeure de Londres, lady Jane Franklin rêve de son mari, l'explorateur John Franklin, parti deux ans plus tôt en expédition dans le Grand Nord et dont elle est sans nouvelles. Dès lors, elle n'a plus qu'une idée en tête : le retrouver. Elle va remuer toute l'Angleterre victorienne, convaincre l'Amirauté d'envoyer des expéditions de secours, consulter des voyants, convoquer des fantômes.Épique et surnaturel, tragique et drôle, ce roman inspiré d'une aventure incroyable nous entraîne sur les traces d'un des plus célèbres explorateurs de l'Arctique, pour sonder le pouvoir du monde invisible et les abîmes de l'âme humaine.
« Michel Louise. Née le 29 mai 1830 à Vroncourt. Profession institutrice. Religion idolâtre. Matricule 9. Coupable 1/ de Port d'armes apparentes étant revêtue d'un uniforme, pendant un mouvement insurrectionnel. 2/ d'avoir fait usage de ces armes. ».
Ainsi s'ouvre le dossier pénitentiaire de celle qui fut embarquée et encagée vers le bagne de Nouvelle Calédonie en 1872, où elle vivra presque dix ans, avant de revenir en métropole poursuivre son combat. Ce n'est que le premier des dossiers instruits contre elle. Toute sa vie, cette figure puissante de la Commune, féministe et anarchiste qui a dédié sa vie à la révolution, sera placée sous surveillance par la République et sa police, et plusieurs fois arrêtée. C'est en prison, qu'elle rédige ses mémoires.
Dans la lignée de sa série pour France Culture, Judith Perrignon nous offre le destin de cette femme exceptionnelle, en même temps qu'un voyage dans les archives officielles. Des procès, des rapports, des courriers, des rumeurs d'indics, des filatures, pour creuser au-delà d'une biographie, le sillage des révolutions jusqu'à la Commune, cette guerre civile française jamais nommée, si peu enseignée dans les classes, et parvenir à ce moment fondateur de la fin du 19ème siècle, « ce qu'on appelle la République française », ricanait Louise Michel dans une lettre envoyé depuis le bagne à ceux qui l'y avait envoyée. « Au revoir messieurs, à bientôt ! » signait-elle.
Portrait d'une femme, d'une époque agitée par l'idéal et les idées : Judith Perrignon fait entendre avec puissance et émotion les voix d'alors.
Nous avions quitté Deborah Levy gravissant sur son vélo électrique les collines de Londres et écrivant dans une cabane au fond d'un jardin. Nous la retrouvons, plus impertinente et drôle que jamais, prête à réinventer une nouvelle page de sa vie. Tandis que ses filles prennent leur envol, elle nous emmène aux quatre coins du monde, de New York aux îles Saroniques en passant par Mumbai, Paris ou Berlin, tissant une méditation exaltante et follement intime sur le sens d'une maison et les fantômes qui la hantent.
Entremêlant le passé et le présent, le personnel et le politique, la philosophie et l'histoire littéraire, convoquant Marguerite Duras ou Céline Sciamma, elle interroge avec acidité et humour le sens de la féminité et de la propriété.
Par l'inventaire de ses biens, réels ou imaginaires, elle nous questionne sur notre propre compréhension du patrimoine et de la possession, et sur notre façon de considérer la valeur de la vie intellectuelle et personnelle d'une femme.
Pour être romancière, une femme a besoin d'une chambre à soi, nous disait Virginia Woolf. Deborah Levy complète ce tableau par l'étude d'une demeure pour soi.
Avec État des lieux, qui fait suite à Ce que je ne veux pas savoir et Le Coût de la vie, prix Femina étranger en 2020, Deborah Levy clôt son projet d'«autobiographie en mouvement», ou comment écrire une vie sans mode d'emploi.
Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres, deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. Cette histoire ne lui appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à soi.
Ce livre éblouissant d'intelligence et de clarté, d'esprit et d'humour, pas tant récit que manifeste, ouvre un espace où le passé et le présent coexistent et résonnent dans le fracas incessant d'une destinée. Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec liberté, avec plaisir, avec désir ? Marguerite Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience. Le livre phénomène partagé comme un trésor par ses lecteurs, et salué par le prix Femina étranger.
Stéphanie est cheffe de cuisine. Elle voulait être mère, mais pas d'une vie de couple. Dans à peine deux semaines, aura lieu la grande fête organisée pour célébrer la naissance d'Ève, sa fille. À l'approche des réjouissances, soeurs, nièces, amies de Stéphanie, ainsi qu'Ève elle-même, prennent la parole. Comme dans la vie, combats, tourments intimes et préparatifs de la fête s'entremêlent.
Rien ne se passera comme l'imaginent encore Stéphanie et Jamila, la nounou d'Ève.
« Écrit avec une plume divine, on savoure ce magnifique roman féminin. » Héloïse Rocca, Version Femina.
Il est 9 heures au Tom's. Il y a ce parfum dans l'air, qui donne des ailes. La journée peut commencer. Neuf personnes vont se croiser, installées en terrasse ou blotties à l'intérieur. Il y aura des rencontres et des ruptures, des regards appuyés et d'autres qui s'esquivent, des annonces et des secrets dévoilés.
Et comme toujours au Tom's, il sera question d'amour. Croquant ce petit théâtre du quotidien, Jean-Philippe Blondel signe une merveille de roman, plein d'humanité, qu'on referme le coeur léger et le sourire aux lèvres.
Le roman du bonheur. Gérard Collard - France 5 Plein d'humour et de tendresse. France Info Savoureux ! La Libre Belgique
Après la mort de sa mère, Claire découvre que celle-ci lui a légué un carnet ainsi qu'un appareil photo chargé d'une pellicule. Le lien entre les deux objets ? Un petit village de l'Aveyron où la jeune femme a passé les étés de son enfance. Il n'en faut pas plus pour la décider à tout quitter. Sous une autre identité, Claire s'installe à Marelle, en quête de ce passé flou et de cette mère qui lui a si souvent échappé. Au fil des pages et des clichés, elle découvre des souvenirs qui vont bousculer ses croyances...En explorant les bruits de nos souvenirs, l'autrice nous conte l'histoire d'une fuite pour mieux se retrouver.